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Transition politique : non aux forces réactionnaires!

Le comportement de certaines personnalités politiques montre bien que la nouvelle donne politique a du mal à être intégrée par ceux qui ont été les architectes de l’ancien régime. L’épisode de l’inauguration du siège de la Holding HPO est révélateur de cet état de fait. Un ministre des Mines qui inaugure le bâtiment de son entreprise, alors même que celle-ci est active dans les secteurs du manganèse, de l’or et d’autres minerais. Cela s’appelle collusion d’intérêts. Le départ du gouvernement de HPO semble n’être que la conséquence de cette situation.

Le coup de liberté et de libération du Gabon du 30 août 2023  a pour but suprême une restauration totale des institutions du pays. Cela passe par la disparition de passe-droits. Le PDG s’est justement illustré par un accaparement total des ressources du pays. D’où l’amalgame entre l’intérêt public et l’intérêt privé, puis la confusion entre la vie publique et la vie privée. Cela a considérablement appauvri moralement le pays. Malgré la volonté ferme du président de la transition d’amener le Gabon vers une ère nouvelle de progrès, il demeure des nostalgiques de l’ancien régime pensant que tout a changé pour que rien ne change. A la lecture des quatre mois de gouvernance du CTRI, il est clair que cette infime frange de l’ancien régime ne pourra nullement prospérer sur cet axiome politique. En quatre mois, le CTRI a résolu des problèmes qui ont perduré depuis plus de quatorze ans. A titre d’exemple, le paiement des rappels de pensions annoncé pour ce mois de février; le visa d’opportunité du trésor désormais délogé de la présidence de la république ; le retour de la bourse dans le secondaire public et établissements secondaires d’utilité publique; les travaux routiers…

Les forces réactionnaires sont contre le nouvel ordre politique et social qui s’installe peu à peu dans le pays. Le changement qui se produit au Gabon depuis quatre mois ne relève pas d’une virtualité, mais d’une réalité palpable. Le peuple Gabonais sent et ressent chaque jour ce changement. A l’aube de cette nouvelle année 2024, il apparait utile de rappeler que le combat contre les forces de l’ombre n’est pas terminé. Il doit être constant.

Serge Bibang  

 

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