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Nouveau gouvernement : le  nécessaire recadrage 

Lors de la cérémonie de vœux au premier ministre par la haute administration, on avait observé que Raymond Ndong Sima émettait un certain nombre de griefs à ses administrés en ce qui concerne la mise en application des directives émanant de la Primature.

Le Chef du gouvernement semblait recadrer la machine administrative. Ne pouvait-on pas y voir là les prémisses de la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale quelques semaines après ?

On constate tout d’abord un élargissement significatif du gouvernement. En effet, on passe de 26 ministres à 31 ministres. Cette augmentation apparait plus technique que politicienne. Il y a la mise en place du ministère de l’Economie numérique et du ministère des Affaires sociales qui, précédemment étaient rattachés à la Communication et à la Santé. Faut-il y voir là un souci d’une plus grande déconcentration des tâches ministérielles, et donc d’une plus forte efficacité? On peut penser que le cumul de plusieurs départements ministériels alourdit la machine gouvernementale.

Par ailleurs, on remarque que le ministère de la Défense et celui de l’Intérieur sont détachés de la présidence de la république ; de ce fait ils redeviennent des ministères  de plein exercice. C’est un aspect important de la nouvelle équipe gouvernementale, quand on sait que ce sont des ministères de souveraineté nationale. La nouvelle ministre de la Fonction Publique semble répondre à cette exigence d’efficacité technique que prône le Président de la transition et le Premier ministre. Elle a fait toute sa carrière au sein de ce ministère. Elle a donc une maitrise technique de tous les dossiers liés à ce ministère. D’après certains agents dudit ministère, on reproche à son prédécesseur une approche trop politicienne dans la gestion de ce ministère.

Ce deuxième gouvernement a la mission d’accélérer les réformes entreprises par le CTRI,  pour améliorer les conditions de vie des populations.  Après quatorze ans d’inertie et de gabegie, la demande sociale est forte. Cependant, il y a lieu de reconnaître que l’offre sociale du CTRI répond aux aspirations et espérances du peuple Gabonais.

Serge Bibang

 

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