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Trans-urb| le personnel en colère menace de perturber le « Ngori »

 Accusant le top management de Trans-urb à l’origine des maux qui minent l’entreprise de transport public au Gabon, dont le traitement inhumain du personnel, les agents ont sollicité le départ de tous les membres de la direction générale.

 A seulement trois ans du lancement de ses activités, Trans-urb pourrait peut-être se séparer de son directeur général, Joel Lehman Sandoungout. Du moins, si le ministre des Transports, Brice Constat Paillat, se soumet à la demande du personnel. Lequel a décidé d’en découdre avec le patron de cette entreprise de transport public et du reste du top management. Selon le personnel, la direction générale serait à l’origine des maux qui minent la maison Trans-urb, dont les retards de salaires, les mauvaises conditions de  travail…

En plus d’un courrier adressé au ministre de tutelle, les agents ont également adressé des correspondances, au premier ministre et à la présidence de la République.

Dans leurs missives, ils dénoncent le manque d’intérêt que porte la direction générale au traitement du personnel de la société Trans-urb, exposé aux cas d’insécurité. « Nous sommes braqués, violés, à cause des heures tardives de travail que nous imposent la direction générale. Mais rien n’est pris en compte ». Ce n’est pas tout.

Travaillant depuis trois ans pour la grande majorité dans la boite, les agents ne sont toujours pas enregistrés dans le régime de sécurité sociale. Il en est de même des congés.  Désormais accordés aux agents, seuls, certains bénéficient d’un mois payé, et d’autres deux semaines et parfois sans argent. Un gestion de deux poids, deux mesures dénoncée par les agents.

 « Nous avons des demandes d’explications abusives. Après plus de deux ans de blocage, des chauffeurs ne sont pas embauchés. Des bus, pourtant assurés, mais une fois endommagés, les frais sont à la charge du chauffeur ».

 Voilà les points dénoncés dans les différents courriers adressés à la tutelle ministérielle, au Premier ministre et au Président de la République.

En cas de non réaction, le personnel se réserve le droit de suspendre le ‘’Ngori’’.

Chaud devant!

 

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