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Football : pour l’ANFPG, le calendrier de la saison sportive de la Linapf est un risque pour les joueurs

Devant débuter en mai prochain, pour prendre fin en juillet 2022, le calendrier de la saison sportive 2021-2022,  n’est pas du goût de l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon. Pour l’entité dirigée par Rémy Ebanéga, il ne protège pas suffisamment la santé des joueurs. C’est pourquoi, ce syndicat des footballeurs professionnels sollicite la modification du calendrier.


Alors que les instances du football, dont la Ligue de football professionnel, s’attèle pour le démarrage du national foot, pour la saison 2021-2022, après deux ans de suspension et alors que celui-ci est censé reprendre le 14 mai prochain, l’ANFPG n’est pas favorable au calendrier.

Selon cette organisation pour la défense des droits des footballeurs, ce calendrier viole « littéralement le principe de protection de la santé des joueurs, écrit le président de l’ANFPG, au président de la Linafp. « Vous les exposez de manière très grave à des accidents pouvant même conduire à la mort »,  prévient l’ex footballeur international.

Lequel a rappelé que pour les compétitions de haut niveau, il faut au moins 72 heures pour permettre à un footballeur de  récupérer et pas plus de trois journées programmées sur deux semaines.

Il faut dire que les événements malheureux vécus lors des précédentes saisons sont à l’origine de cette missive de l’ANFPG. Faut-il le rappeler, les  saisons 2017-2018-2019, ont enregistré les départs prématurés de quelques professionnels, dont   Herman Tsinga Leyigui survenu durant la saison 2018-2019 et un peu avant, c’est-à-dire en 2017 de Moïse Brou Apanda. Pour l’ANFPG  parce que « le championnat a été organisé à la hâte avec comme seul objectif d’inscrire les clubs gabonais en compétitions africaines de football, sans tenir compte de la santé et la sécurité des joueurs », a rappelé l’association.

 Selon Rémy Ebanega ces situations sont condamnées par loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code Pénal dans son article 24 qui dispose:  « qu’il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité, s’il est établi que l’auteur des faits n’a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait».

Autant dire que la saison 2021-2022, s’annonce avec plein de rebondissements. Ce, d’autant plus que la même ANFPG revendique le paiement de la dette des précédentes saisons avant la reprise du national foot.

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