C’est ce qu’a indiqué, au cours d’une conférence de presse animée au Palais de la présidence de la République, ce 14 septembre, par le Porte-parole, Jessye Ella Ekogha. Pour ce dernier : « la situation a considérablement changé. Nous faisons face aujourd’hui à une troisième vague plus meurtrière ».
Depuis plusieurs jours, les autorités de la République crient, à cors et à cris, pour inviter les populations gabonaises à plus de vigilance face à la nouvelle vaque qui frappe aux portes du pays. Des prédications qui se sont matérialisées depuis un temps avec les dernières données épidémiologiques mises à jour : 265 nouvelles contaminations enregistrées en trois jours, 3 nouveaux décès liés à la pandémie, pour 68 hospitalisations, dont 18 personnes admises en réanimation.
Ces chiffres attestent que le Gabon traverse une autre vague de contaminations, dont les conséquences pourraient être atténuées comme l’explique Jessye Ella Ekogha, « le seul remède réellement efficace face au virus et à ses variants reste la vaccination. Elle préserve dans pratiquement 100 % des cas contre les formes les plus graves », a-t-il indiqué.
Mais, il se trouve qu’après six mois après le lancement de la campagne de vaccination au Gabon, seulement 3% de la population s’est fait vacciner. Si ces données n’évoluent pas très rapidement des mesures de ripostes drastiques peuvent refaire surface, comme lors des deux premières vagues de la pandémie. Et ce, avec les contraintes que les populations connaissent déjà : mesures barrières ; couvre-feu ramené à 18 heures ; confinement du Grand Libreville, etc. L’arrivée prochaine de près de 300 000 doses des vaccins Pfizer et Johnson & Johnson associés aux plus de 500 000 doses des vaccins sinopharm et Sputnik V dénote de la volonté du gouvernement gabonais d’arriver à une immunité collective gage de retour à une vie normale pour tout le monde.
Mais le Gabonais reste réfractaire au vaccin contre a Covid-19, pour quelles raisons ?
