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Vie chère au Gabon : à quoi sert la DGCC ?

La vie devient, de plus en plus, chère au Gabon, malgré la crise sanitaire qui frappe de plein fouet, plombant ainsi l’économie des ménages. Ce sont, en général, les produits de première nécessité qui sont de plus en plus chers tandis que la DGCC procède régulièrement à des nombreuses descentes sur le terrain.

En effet, il est inimaginable que le prix de l’huile de cuisine, pour ne citer que ce produit, ne cesse de repousser les limites de l’acceptable. Actuellement le bidon de 5 litres, qui était jadis à 4500 francs CFA, est passé à 7.500 francs CFA depuis peu. Pourtant, si l’on en croit aux statistiques du ministère de l’Economie, le secteur huile de palme est hausse actuellement au Gabon.

Les consommateurs qui, avaient cru, à tort, qu’avec la crise liée au Covid-19,  les prix sur les denrées de premières nécessité connaitront une forte baisse, elles assistent plutôt impuissantes à une augmentation excessive. Et ce, au nez et à la barbe des agents de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC). Incroyable qu’avec nombre de descentes effectuées sur le terrain, la tendance reste toujours en l’état. A moins de donner raison aux détracteurs de cette direction de l’Economie et de la Relance, qui estiment que ces derniers n’effectuent pas lesdites descentes pour accorder les prix, bien au contraire pour dépouiller les commerçants qui, à leur tour, le font payer cher aux consommateurs.

Une augmentation des prix qui de fait reste incompréhensible, du moment où la concurrence et la consommation ont pour but de créer les conditions de transparence dans un marché dominé par les importations des matières premières et le faible tissu industriel national et  d’effectuer un meilleur contrôle sur la baisse ou l’augmentation des prix constatés dans la commercialisation des produits de première nécessité, notamment, les huiles, le sucre, le riz, les produits laitiers, la volaille ou le poisson.

K.D

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