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Tensions sociales| Montée de bouclier dans les entreprises ; le CTRI appelé à la rescousse

A la suite de sa prise de pouvoir intervenue le 30 août dernier, le Comité de la transition et la restauration des institutions, suscite l’espoir tout en réveillant les tensions qui étaient en sommeil dans plusieurs entreprises privées et parapubliques. Travaillant dans de très mauvaises conditions de travail, depuis des décennies, les personnels d’entreprises se révoltent. Même celles qui donnent l’impression de respecter les conditions de travail et de vie de leurq personnels, le temps a fini par révéler le contraire.  

 Du groupe Ceca Gadis, en passant par la Sobraga, Orca Gabon, le groupe Singapourien Olam, pour ne citer que ces quelques groupes d’entreprises influents du pays. Leur personnel est monté au créneau récemment pour fustiger le traitement salarial, les mauvaises conditions de travail et l’exploitation de l’homme par l’homme. Il faut dire que ces montées de tensions prennent leur origine depuis l’installation du Comité la Transition et la restauration des institutions au pouvoir.

Du temps du régime Bongo, il était rare de voir le personnel de certaines entreprises manifester et dénoncer les exactions de leur hiérarchie. Mais  depuis le 30 août dernier, l’opinion, assiste avec beaucoup d’étonnement, la montée d’adrénaline dans plusieurs entreprises.

C’est dire si le Comité de la transition pour la réfutation des institutions est venu siffler la fin des oppressions, de l’exploitation et de l’injustice.

L’entité que préside le général de Brigade Oligui Nguema, est citée de partout, comme la seule à pouvoir mettre fin à plusieurs années de souffrance dans les entreprises.

Et force est de constater que depuis qu’il est pourvu, le CTRI a pris le taureau par les cornes. D’abord, en annonçant le passage de la Caisse nationale de sécurité sociale, dans le secteur privé. Faut-il le rappeler, les retraités ont longtemps souffert du dicta de l’entité de prestations sociales dans le pays, mais aussi des chefs d’entreprises indélicats.  Depuis cette montée de tensions dans les entreprises, les managers semblent désormais s’arrimer aux conditions du Comité de la transition pour la restauration des instructions, celles de rendre la dignité des travailleurs.

 

 

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