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Gabon| SGTP y-a-t-il eu licenciements abusifs ?

Ce lundi 11 septembre, à l’occasion d’une conférence de presse, Pierre Mintsa, leader syndical, a tenu à éclairer l’opinion au sujet des licenciements orchestrés par la Société gabonais des Travaux publics, SGTP. L’entreprise dirigée et fondée par Hervé Patrick Opiangah est accusée d’avoir licencié abusivement 168 membres de son personnel. Il n’en est rien, a fait savoir Pierre Mintsa.

Exerçant à Moanda, dans la province du Haut Ogooué, l’entreprise SGTP est accusée par son personnel d’avoir licencié la moitié de son personnel de manière abusive. Mais, au regard des explications d’un leader syndical dépêché sur le site de l’entreprise au moment des faits, il n’en est rien.

Selon Pierre Mintsa, puisqu’il s’agit de lui,  168 agents avaient décidé d’entamer un mouvement de grève à partir d’une pétition. Dans la pétition, les agents demandaient à la direction générale de licencier 2 agents, dont un au siège de Libreville et le deuxième, au site de Moanda. Mis au courant, le promoteur de l’entreprise avait demandé aux agents d’attendre son arrivée sur les lieux. Mais les agents n’ont pas attendu le PDG de la boîte, pour lancer un mouvement.

Selon le syndicaliste Pierre Mintsa, « la loi prévoit que l’organisation d’un mouvement d’humeur doit être précédée du dépôt d’un préavis de grève, plusieurs agents de la Société Gabonaise de Transports Publics ont après la signature d’une simple pétition, décidé d’interrompre toutes les activités au sein de l’entreprise.» Le syndicaliste a souligné qu’il s’agit d’une « grève illicite ».

Ce d’autant plus que, pour manifester leur colère, les agents ont « fermé hermétiquement les portes de l’entreprise ». Ce, au grand étonnement du principal client qui est Comilog. Lequel s’est senti lésé par ce mouvement de grève. Conséquence, l’entreprise minière a dû rompre son contrat avec la SGTP.

Face à une telle situation, la SGTP n’a pas eu d’autres choix que de licencier à son tour les employés à l’origine du mouvement de grève illicite ». Selon Pierre Mintsa, la procédure de licenciement a été suivie par un inspecteur du travail et le préfet en poste au moment des faits. « Il a été procédé au paiement de leurs indemnités de congés et le paiement de salaires dus ».

Sauf que l’entreprise ayant vu ses chiffres dégringolés avec le départ de son principal client Comilog,  a procédé au licenciement pour des raisons économiques de 80 agents restants de manière « légale ».

Reste maintenant à savoir, pourquoi la cabale actuelle, pour des faits qui se sont produits depuis 2022 ?

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