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Élections générales/modifications actuelles du code électoral | L’opposition dénonce !

Elle fustige la cacophonie qui s’est installée entre le gouvernement et le CGE et la confusion générale du processus électoral consécutives au non-respect de toutes les conclusions des assises politiques de février dernier. Elle sollicite l’arbitrage du président de la république.

 L’atmosphère sociopolitique du moment, à quelques trois semaines de la tenue des élections générales au Gabon, inquiète à mesure que le centre gabonais des électeurs annonce les modifications du code électoral. La dernière en date est le bulletin unique pour la présidentielle et les législatives.

Une attitude aux antipodes des conclusions issues de la concertation politique de février dernier entre la majorité et une partie de l’opposition. Ce 3 août, l’opposition ayant pris part à cette concertation politique, est montée au créneau pour dénoncer : « les modifications actuelles du code électoral et les modalités d’organisations des scrutins, à savoir : le retrait des enveloppes accolées, le retrait des représentants des candidats dans les bureaux de vote et le bulletin unique version CGE ». Des points qui n’ont jamais été évoqués au cours de la concertation politique tenue à Libreville du 13 au 23 février dernier, précise l’opposition.

Pour cette opposition : « la concertation politique n’est pas achevée dès lors que le comité de suivi n’a pas épuisé les points inscrits à l’ordre du jour », ce, conformément aux articles 6 et 7 du décret n°0010/PR/MI du 21 février 2023.

Or, selon la même opposition, le comité de suivi issu de la concertation politique est mis hors-jeu depuis la fin desdites assises. Conséquences, selon l’opposition : « une cacophonie s’est installée entre le gouvernement et le centre gabonais des élections entraînant une confusion généralisée du processus électoral et des actes unilatéralement pris. »

Et comme si cela ne suffisait pas, l’opposition accuse le premier ministre, chef du gouvernement de « faire croire, à l’issue d’un entretien, le 28 juillet dernier, que de manière consensuelle, les deux camps politiques (majorité et opposition, ndlr) sont en phase avec le déroulement du processus électoral ».

Face à cette « cacophonie « , les membres du bureau et l’ensemble des délégués de l’opposition : « sollicitent l’arbitrage urgent du chef de l’état. »

Junior Akoma 

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