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Gabon| Esther Miracle , la fin du laxisme au département des Transports?

Alors que des administratifs et patrons des entités sous tutelle du ministère des Transports ont été suspendus de leurs fonctions et sont actuellement attendus, suite au naufrage de la Esther Miracle, Brice Constant Paillat a lui plutôt « présenté sa démission » au chef de l’Etat. Si d’aucuns pensent qu’i a librement démissionné, d’autres soulignent plutôt qu’il a été contraint à la démission, au regard du décor que présente le département qu’il dirigeait depuis près de 3 ans.

S’il est vrai que le naufrage Esther Miracle a causé plusieurs décès et le traumatisme dans les familles des victimes, il y a que cet incident survenu dans la nuit du 8 et 9 mars dernier, permettra d’assainir le département des Transports, gangrénés par plusieurs maux, dont la corruption et un laxisme qui ne dit pas nom.

Depuis quelques jours, des têtes tombent, des chefs administratifs et des patrons des entités sous tutelle ont été suspendus pour enquêtes et sont entendus par les différents services compétents.

Alors que beaucoup étaient surpris de l’absence du ministre des Transports dans les noms des suspendus, en qualité d’autorité politique, donc chef de département, Brice Constant Paillat a plutôt lui-même présenté sa démission au Chef de l’Etat, qu’il a par la suite acceptée.

Mais d’aucuns pensent qu’il a été poussé à la démission notamment par le premier ministre Alain Claude Billie By Nzé, d’autres pensent plutôt que les précédents faits vécus dans ce département, l’ont contraint à la démission. C’est le cas, notamment des accidents survenus sur la voie ferroviaires, dont le dernier, un éboulement a occasionné la perturbation du trafic durant un mois. Il y a les naufrages vécus durant l’année 2022 et celui vécu depuis quelques.  La grève des agents dans les entités sous tutelle, dont Trans-urb et la Sogatra, ainsi que la CNNII, qui réclament des mois de salaires impayés et de meilleures conditions de travail, l’ont contraint à la démission.  Non sans parler des anciens élèves de l’École régionale de la formation aux métiers de la navigation intérieure (ERFMNI), qui n’ont pas été intégrés jusqu’à ce jour.

Il faut surtout dire que malgré le climat, le ministre Brice Constant Paillat est plutôt resté silencieux. Il n’a pas bougé le moindre petit doigt.  Pour une large opinion, le naufrage Esther Miracle est peut-être un début de solution sur le laxisme qui a toujours perduré au ministère des Transports. Et dans toute l’administration.

 

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