Pyramid Medias Gabon

Enseignement supérieur| le Snec tance Mouguiama Daouda

Après une sortie sur les conditions de travail à l’Université Omar Bongo, il y a quelques semaines, le Syndicat national des enseignants chercheurs est à nouveau monté au créneau le 23 février dernier dans le cadre d’une rencontre avec la presse. Durant la rencontre avec les hommes des médias, le bureau national du Snec s’est offusqué du recrutement dans l’Enseignement supérieur, pointant ainsi un doigt accusateur sur le ministre de tutelle, Patrick Mouguiama Daouda.

Entre le Snec et le ministre de l’Enseignant Supérieur, le climat n’est pas au beau fixe. Raison, l’arrêté n°0051 qui met en place la commission de recrutement des enseignants dans l’Enseignement supérieur. Lors d’une déclaration de presse, le jeudi 23 février dernier, le Snec a décidé de dénoncer cette manière de faire du ministre Patrick Mouguiama Daouda.      Pour le syndicat national des enseignants chercheurs, il s’agit d’une « violation flagrante » de l’article 6 du décret 866 du 20 août 1981 fixant le statut particulier des enseignants de l’Enseignement supérieur. Lequel, a précisé le Snec, souligne que la demande de candidature des enseignants est présentée par le recteur à la suite d’une saisine du Doyen de faculté ou du chef d’un département après avis des enseignants. Les recrutements qui s’annoncent ne sauraient donc être l’initiative de la tutelle

 Pour le Snec, il s’agit là, d’un « vice de procédure », ce d’autant plus que dans l’arrêté mis en place par le ministre de tutelle, il n’y a pas d’audition de candidats.  De même, le Snec dénonce le fait que dans la liste des candidats, il n’existe aucun enseignant en attente de recrutement depuis des années. Alors que ces derniers ne perçoivent que les présalaires depuis bientôt 10 ans.

 Pourtant, souligne Nathalie Sima Eyi, vice-présidente du Snec, « au cours de la réunion du 21 février 2023, le secrétaire général du ministère avait laissé entendre que ces dossiers étaient bien dans le circuit de recrutement au niveau du ministère de la Fonction publique. Le Snec veut savoir, preuves à l’appui, à quel niveau se trouve réellement ces derniers, car c’est préjudiciable de perdre 10 ans dans une carrière ».

 

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *