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Affaire Yama| sa famille biologique monte au créneau

Jusque-là silencieuse depuis les ennuis judiciaires du leader syndical, la famille de Jean Rémy Yama, incarcéré depuis près de deux ans à la prison centrale de Libreville, est sortie de sa réserve. Lors d’une déclaration de presse lue à Libreville, sa famille biologique a interpellé les cadres politiques de la province de l’Ogooué Lolo.

Incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis bientôt 2ans, Jean Rémy Yama a le soutien de sa famille biologique. Jusque-là restée silencieuse depuis les ennuis judiciaires du leader syndical, elle est montée au créneau le 21 février dernier, pour interpeller les cadres politiques de la province de l’Ogooué Lolo, sur la situation judiciaire du patron de Dynamique unitaire. Durant sa déclaration à Libreville, elle a invité les tribus Bassomba, Mabimbi et Boudzengue à prendre au sérieux ce cas et de mettre fin à « cette affaire qui n’a que trop duré ».

« Nous sommes là pour interpeller les leaders politiques de l’Ogooué-Lolo, car il est clairement établi que c’est pour des raisons politiques qu’il est maintenu en prison », a déclaré le porte-parole de la famille. Lequel, en a profité pour s’offusquer du refus de la justice d’accorder la liberté provisoire à cet universitaire, dont la santé sanitaire s’est davantage compliquée.

Il faut dire que la famille est restée silencieuse jusque-là, car dit-elle, avoir voulu faire confiance à la justice gabonaise. Mais l’affaire perdure et « aujourd’hui, presque un an après, nous avons des raisons de nous inquiéter et douter de l’impartialité de notre justice ».

Pour la famille, les chefs d’accusations qui pèsent sur leur fils, dont « l’escroquerie et abus de confiance », dans le cadre de sa gestion de la SCI- Serpentin, serait vide. Selon elle, le leader syndical serait détenu de manière « illégale », mais pour des faits « politiques ». Ce d’autant plus que les enquêtes de la brigade financière de la police judiciaire et la Cour des comptes auraient blanchi le syndicaliste, il est donc question d’un « acharnement ».

« Vous ne pouvez pas être indifférents du fait qu’on est en train de noyer votre frère en l’accusant de rage alors que vous savez que son vaccin contre la rage est à jour », a indiqué le porte-parole de la famille.

Toujours dans cette lutte pour libérer Jean Rémy Yama, la Dynamique unitaire prépare une journée de manifestation le 02 mars prochain dans tout le pays. Tout comme la Société civile a fait un appel à contribution pour l’organisation des funérailles de l’épouse du leader syndical décédé, il y a plusieurs semaines au Sénégal.

 

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