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Mairie de Libreville |le Syaml prend part à la grève

Contrairement aux propos de son ex président Bernardin Bibang, retraité depuis 2017, le Syndicat des agents de la mairie de Libreville, Syaml  prend une part active à la grève lancée depuis bientôt un mois à la mairie de Libreville. Pour mettre fin à toute confusion sur la présidence de cette formation syndicale, une assemblée générale extraordinaire est programmée pour ce mardi 06 septembre à la mairie du cinquième arrondissement.

 

Pour semer le trouble dans la tête des agents municipaux et même dans l’opinion, l’autorité municipale a-t-elle décidé de louer les services des syndicats dont les leaders ont été admis à la retraite ? Beaucoup de gens à la mairie de Libreville répondent par l’affirmative. Ils en veulent pour preuve, la présence de Bernardin Bibang, le président de Syaml admis à la retraite depuis 2017.

Pour les agents et les membres du Syaml, bien qu’étant en contrat à la mairie de Libreville sous l’ère Ossoucka, ce dernier ne peut plus parler au nom du Syndicat, surtout que son contrat, renouvelé par l’ancien maire, Léandre Nzué, a pris fin depuis mai 2022. « Il ne fait plus parti des effectifs de la mairie de Libreville. De plus, il ne fait pas partie des signataires dans les négociations avec la tutelle », a souligné Deuge Moundounga Mboumba, le porte-parole de Syalm. Lequel, croit savoir que Bernardin Bibang est instrumentalisé par le secrétaire général de la mairie de Libreville.

Or, pour sa défense, Bernardin Bibang, se prévaut du titre de fondateur. Un argument balayé d’un revers de la main par le vice-président du Syaml,   Saint Clair Biyoghe, « le syndicat appartient aux agents de la mairie de Libreville et non à Mr Bibang ». D’ailleurs, a rappelé, la secrétaire générale du Syaml, Mireille Revignet, le syndicat avait été créé par Alexandre Nzengué. « Pour l’évincer, Mr Bibang avait usé de tous les moyens non légaux pour le virer. Mais, nous, nous prenons le chemin de la légalité, c’est-à-dire une assemblée générale pour élire un nouveau bureau »« Nous sommes bel et bien au piquet de grève avec nos collègues du Fal et du Sylaml », a-t-elle ajouté.

A la mairie de Libreville, les agents refusent de croire que la grève est menée par un groupe de frustrés. « Nos revendications sont fondées. Sur 11 points, aucun point n’a été satisfait », s’est offusqué Joe Fred Madouta, le président du Sylaml. Qui a rappelé que la grève s’est intensifiée, au regard du silence de la tutelle.

 

 

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