Pyramid Medias Gabon

Gabon| « Ali Bongo ne maîtrise plus rien », dégaine Chambrier

Actuellement dans le Moyen Ogooué, pour une tournée républicaine qui va durer plusieurs jours, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité, a vigoureusement critiqué la décision d’Ali Bongo de dissoudre le ministère des Travaux publics. Pour l’opposant, cet acte démontre que l’actuel chef de l’Etat ne maîtrise plus rien. C’est pourquoi, il a invité les populations à ne plus lui accorder leurs suffrages.

 Après la Ngounié et bien d’autres provinces du pays, Alexandre Barro Chambrier est l’hôte des populations de la province du Moyen Ogooué. Depuis le 14 septembre, ABC pour les intimes, a débuté le périple Migovéen par le district de Makouké, par les villages d’Amanengone, Makouké village et Bindo; le canton Mbine par les villages Benguié, Medang Nkoghe et Nzoghe Bang

et à Adouma dans le premier arrondissement de Lambaréné.

Il faut dire que ces rencontres, en grande majorité des causeries, entrent

dans le cadre des rencontres citoyennes initiées par ce leader de l’opposition depuis près de deux ans.

Avec les populations,

l’homme politique revient largement sur l’actualité politico-économique du pays dominée, ces derniers temps, par la décision de l’actuel pouvoir de dissoudre le

ministère des Travaux publics. Une décision jugée incompréhensible par l’opposant. « Le problème n’est pas le ministère des TP, mais celui d’Ali Bongo. Comment un ministère appelé à soutenir le développement en termes d’infrastructures peut-il être supprimé ? C’est la preuve que l’homme ne maîtrise plus rien », s’est-il offusqué.

Face à cettje gestion du pays, le président du RPM a invité les populations à ne plus accorder au président sortant les suffrages.

« A un an de la fin de son second mandat, Ali Bongo n’est pas capable de faire son bilan. Il doit pouvoir indiquer à combien de foyers il a permis de s’alimenter en électricité, en eau courante ou à acquérir un logement. Il doit être capable de dire combien de structures sanitaires, scolaires et de formation sont sorties de terre et fonctionnent de façon optimale » a-t-il souligné.

L’alternance à tout prix

A un an des élections multiples, Alexandre Barro Chambrier est confiant d’un changement au sommet de l’Etat. Il en veut pour preuve, les différentes démarches de l’opposition pour parvenir à l’alternance. C’est pourquoi, il a invité ses hôtes à ne pas céder au découragement.

 « Il n’y a pas lieu de céder au découragement. Ça ne sert donc à rien de dire que l’opposition n’est pas capable de ceci ou de cela. Nous sommes là et je peux vous dire que malgré les échecs de 2016 et avant il est important pour l’opposition de se réarmer mentalement en tirant les leçons des échéances antérieures. C’est dans cette veine que nous sommes allés la semaine dernière rencontrer le ministre de l’Intérieur pour lui présenter ce que nous croyons ne pas garantir plus de démocratie dans le cadre électoral », a commenté le président du RPM.

Comme d’autres provinces du pays, celle du Moyen Ogooué est loin de connaitre le confort. Elle connaît aussi les difficultés liées au chômage des jeunes, à la précarité et au phénomène de l’augmentation des prix, des lamentations actuelles des ménages. L’état défectueux du tronçon routier, du conflit homme-faune, ainsi que les conditions de vie des gabonais jugées déplorables. Autant de sujets abordés avec les populations « tout ça pour dire qu’il n’y a plus rien à attendre du PDG. Le Gabon a besoin d’une alternance crédible qui permette aux gabonais de se réapproprier leur pays ».

 

 

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *