Une semaine après l’annonce du chef de l’Etat du retour du transport scolaire gratuit, les ministres en charge de la question et les patrons d’entreprises de transport, ont tenu une rencontre, il y a quelques jours, pour les modalités de cette mesure. Ainsi, pour éviter toute confusion et autres incidents, la ministre de l’Education nationale a annoncé la mise en place d’une carte de transport scolaire.
Plus d’une semaine après l’annonce du chef de l’Etat, beaucoup attendaient la réaction du gouvernement pour définir les modalités de cette mesure. Si tout n’est pas encore clair, en tout cas, la rencontre tenue, il y a quelques jours, par les ministres de l’Education nationale Camélia Ntoutoume Leclercq et celui des Transports, Brice Constant Paillat, et les patrons des entreprises de transports publics, Sogatra et Trans-urb, a permis de réfléchir
sur sa faisabilité.
«Il était question de regarder ensemble ce qui peut être fait techniquement, quelles sont les contraintes d’exploitation, quel est le niveau de la population scolaire donc le nombre d’élèves à transporter, quels sont les différents coûts qui seront engendrés et générés par cette mesure-là», a déclaré Brice Constant Paillat, le ministre des Transports.
Outre le Grand Libreville dont la mesure aura un impact sur le terrain, le membre du gouvernement a annoncé un déploiement progressivement vers l’intérieur du pays. « Nous déterminerons la périodicité pour faire en sorte que dès la rentrée scolaire jusqu’à la fin de celle-ci, il n’y ait pas de rupture d’exploitation et que nos enfants soient transportés gratuitement et en toute sécurité »,.
Ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, pour éviter tout désagrément, des confusions et même des incidents, seuls les détenteurs d’une carte de transport scolaire pourraient profiter de cette gratuité.
«Nous avons besoin de mettre en place une carte de transport scolaire pour éviter des intrusions dans le bus, pour éviter des dégradations, pour éviter le phénomène des cascadeurs» a-t-elle expliqué. L’ambition étant de « protéger ces bus-là et protéger aussi la vie de nos enfants qui seront transportés », a-t-elle ajouté.
Pour l’heure, en attendant la mise en place d’une entreprise de transport scolaire, qui a été rejetée, les entreprises publiques Sogatra actuellement à l’agonie et Trans-urb sous perfusion économique, accompliront cette lourde mission.
