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Transparence électorale au Gabon| la société civile se penche à nouveau sur la question

A un an des prochaines élections multiples, dont la plus importante est la présidentielle, un regroupement des membres de la société civile se penche depuis le mardi 23 et, ce, jusqu’au 25 août sur la question de la transparence électorale. Comme les politiques ayant déposé un mémorandum avant, cette réflexion vise à mettre fin aux contestations et autres violences post-électorales.

La salle de fête de l’Arche de l’Alliance sert de cadre, depuis le mardi 23 et ce jusqu’ 25 août prochain, à une rencontre organisée par les membres de la société civile gabonaise. Une rencontre qui vise un seul objectif: les élections apaisées, plus transparentes et crédibles. Mais surtout sans violence, comme cela a toujours été le cas à chaque fin d’un scrutin, surtout présidentiel. Bien avant, les politiques s’étaient déjà penchés sur la question, en déposant même un mémorandum auprès des instances du pays.

« Nous ne voulons plus des lendemains élections qui font peur aux populations. Nous ne voulons plus des violences post électorales, des arrestations arbitraires, des crimes, des assassinats », a souligné Georges Mpaga dans son discours d’ouverture.

«Le processus électoral doit être apaisé, transparent. Nous voulons une élection libre qui respecte les standards internationaux. Nous sommes dans une démarche inclusive, d’apaisement pour que le pays aille vers 2023 de façon coordonnée de telle sorte que des frères et des sœurs ne se battent pour une élection. », a poursuivi le patron du ROLBG. Pour qui, l’ambition prioritaire de la rencontre est de « former et de mobiliser toutes les couches de la société pour une implication totale dans le processus électoral. Qu’il n’y ait plus de fraudes, des coups d’état électoraux, de falsification des résultats ».

Sauf que pour une bonne frange de l’opinion, la rencontre que prennent part plusieurs leaders politiques n’est pas la première du genre organisée au Gabon, surtout par une société civile, identifiée comme étant proche de l’opposition. Elle devrait aller un peu plus loin. D’aucuns souhaitent la voir discuter catégoriquement avec l’exécutif.

Une telle démarche pourrait rendre l’initiative porteuse. Sinon, celle qui se tient actuellement à l’Arche de l’Alliance, sera considérée comme une de trop.

 

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