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PDG| Kounabeli, de Masuku ou du Komo ?

La question alimente les conversations dans les rangs du PDG de la province de l’Estuaire. A ce qu’il paraît, le groupe socioculturel Kounabeli-Mbilasuku connaîtrait un sérieux problème de repère politique. En tout cas, ce n’est pas la colère d’une grande frange des militantes de l’UFPDG de la province de l’Estuaire, lors des dernières festivités du 12 mars au jardin botanique, qui démentiront cette situation.

Nos reporters qui avaient couvert l’événement ont pu soutirer quelques avis des femmes visiblement remontées du fait que le comité d’organisation ait autorisé le groupe socio-culturel Kounabeli-Mbilasuku d’ouvrir l’animation folklorique de circonstance, alors que l’évènement en différé du 12 mars se tenait bel et bien dans la province de l’Estuaire. La bienséance aurait voulu que cette manifestation soit, comme à l’accoutumée, ouverte par les deux groupes socio-culturels de la province que sont Nkol-Engong et Arongo.  Mais ces derniers ont été relégués au second plan, d’où l’ire de la section UFPDG de l’Estuaire qui n’a pas digéré cette pilule amère.  « Nous pensons qu’il est temps que le groupe Kounabeli se situe, car on ne sait pas si c’est un groupe du Haut-Ogooué ou de l’Estuaire », s’est exclamé une militante visiblement en courroux. Et une autre d’ajouter: « Quand Kounabeli anime, il met en évidence Masuku et les cadres politiques du Haut-Ogooué, mais en même temps, il preste pour les événements politiques de l’Estuaire, au même titre qu’Arongo et Nkol’Engong. Et il y a des années que cette situation perdure, il faut qu’on sache de quelle localité du pays se réclame Kanabeli ».

Des récriminations qui ne sont pas sans fondement,  dans la mesure où  le groupe socioculturel indexé donne le sentiment d’avoir une certaine suprématie sur les groupes de l’Estuaire, à savoir Nkol’engong et Arongo. Ce même groupe Kounabeli se retrouve toujours en première ligne, lors des messes politiques organisées dans le Haut-Ogooué. Au point d’amener l’opinion à s’interroger si Kounabeli-Mbilasuku devient le groupe socio-culturel supranational.

Cette situation ne semble, pour l’instant, pas retenir l’attention de la responsable de l’UFPDG, pourtant elle alimente bien un conflit larvé qui prend chaque jour des proportions inquiétantes pour le parti au pouvoir.

 

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