Pyramid Medias Gabon

Formation professionnelle| un an après, le Centre multisectoriel de Nkok est déjà en ébullition

Le torchon brûle actuellement au Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de Nkok. Raison de cette situation, le personnel qui réclame des meilleures conditions de vie et de travail. Face au silence de la tutelle, les agents ont décidé d’entamer une grève illimitée.

 

 Un an après le lancement de ses activités, le Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel (CIMFEP) de Nkok fait déjà mal parler de lui. En effet, depuis quelques jours, cet établissement sous tutelle technique du ministère de la Formation professionnelle, son administration et son personnel sont actuellement à couteau tiré. Raison de cette situation, les agents de l’établissement réclament des meilleures conditions de travail et de vie, ainsi que des primes et de salaires.

Face au silence de l’administration, les agents ont donc décidé d’entamer un mouvement de grève illimité.

Pour Wolfgang Ossavou, délégué du personnel, il s’agit: du non-respect de paiement de primes, à savoir ; les primes d’éloignement, de présence et le transport que les agents réclament.  « On nous a doté d’un minibus qui ne peut transporter qu’après plusieurs tours, la centaine d’agents affectés à cet établissement », a-t-il fait savoir.

Pourtant affectés par l’Etat dans cet établissement, plusieurs enseignants ne perçoivent plus leurs émoluments de fin de mois. Raisons évoquées par les autorités de l’Education nationale, » Ils ne sont plus du Lycée technique, et veulent voir clair ». Et depuis deux mois, ils ne perçoivent plus rien. Ce n’est pas tout.

Outre les questions de primes pour certains et les alaires pour d’autres, l’autre point venu s’agripper à ce lot de revendications : les mauvaises conditions de travail. Le délégué du personnel évoque un problème d’approvisionnement en médicaments. « Le centre de santé est non approvisionné en médicaments, les machines des ateliers ne sont pas assurées ». Conséquence, explique Wolfgang Ossavou, des cas d’accidents sont mal traités ou parfois pas. C’est donc face à cette accumulation de problèmes au sein de l’établissement que le personnel s’est réuni, « et décidé d’interpeller la hiérarchie en initiant une grève d’avertissement qui a été précédée d’un préavis de grève ».

Un préavis de grève qui s’est finalement mué en grève illimitée. Les autorités ayant préféré se murer dans un silence de cimetière.

 

author

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *