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Aba’a Minko : « Ce n’est pas la voie des élections qui peut nous conduire à un changement de régime dans ce pays »

Porteur d’une offre de paix pour le développement du pays et de sa population, Laurent Désiré Aba’a Minko a finalement tenu sa conférence de presse, ce 18 juillet à Libreville. Pour cet ancien soutien de Jean Ping lors de la dernière élection présidentielle, penser que la voie des élections peut conduire au changement de régime dans le pays, est un leurre. Seule une négociation bien entamée peut le faire. « Après mes échanges avec les autorités, ce n’est pas une élection qui sera organisée ».

 Si beaucoup pensaient à une déclaration de candidature pour la prochaine présidentielle de 2023 de Laurent Désiré Aba’a Minko, ou encore d’un ralliement avec le pouvoir, il n’en est rien.

 Dans une conférence de presse qu’il a animée ce lundi 18 juillet à Libreville, l’homme politique connu dans le milieu des affaires a  proposé plutôt une offre de paix pour le développement du pays. « Cette offre de paix ne concerne pas seulement Ali Bongo, mais aussi toutes les personnes qui sont sur la table de décisions et qui ont mis ce pays dans de l’état que nous savons tous ».

S’offusquant de l’état actuel du pays, qu’il assimile même à une « malédiction », Laurent Désiré Aba’a Minko pense que ce n’est pas une élection qu’on doit organiser au Gabon. « Après mes échanges, ce n’est pas une élection qu’on doit organiser dans le pays. La voie des élections ne peut nous conduire à un changement de régime dans le pays. Le penser serait un leurre et je ne m’inscris plus dans cette démarche. Mais plutôt des négociations bien entamées peuvent conduire à l’alternance.  La peur que les autres ont, doit être balayée et les inquiétudes des autres doivent disparaitre et ensemble, on arrivera à une transition. Il y a des pays où il n’y a pas de démarche démocratique, mais il y a le  développement. Un pays qui n’arrive pas à payer l’effort des retraités, c’est une malédiction. Une entreprise qui ramasse les ordures et réussi dans un autre pays et quand elle vient le faire chez nous, elle échoue. On bouche un trou aujourd’hui, demain il s’ouvre.  Il s’agit des signes  d’un éternellement recommencement. Nous ne pouvons construire aucun projet, tant que ne nous inscrivons pas dans la paix. Pas la paix des mots, la vraie paix, la paix qui vient de Dieu. Et pour y arriver, il faut qu’on communique ».

S’il salue la démarche d’Ali Bongo visant à unir tous les fils de ce pays pour son développement, en revanche pour Désiré Aba’a Minko, s’il est vrai qu’on ne refuse pas l’appel, mais plutôt son contenu, il s’est demandé si « le contenu de la main tendue sera serein ? » Va-t-il concourir à apaiser la rancune, la rancœur, l’amertume qui est dans le cœur des gabonais aujourd’hui ?

« La nation est comme le père et la mère d’un homme. Tu peux être ministre, mais si ton père et ta mère ne sont pas en harmonie avec toi, tout ce que tu fais, est un éternel recommencement. Si les gabonais ne retrouvent pas la paix du cœur, rien ne peut se faire. La douleur de celui qui a perdu un proche, ne peut pas disparaitre ainsi. Il faut rassurer les populations, il faut ramener la sérénité, pour que l’esprit de la nation qui s’est imprégné dans les cœurs de tous les gabonais nous donne la force pour conduire notre pays dans la prospérité ».

Aujourd’hui, porteur d’une démarche  de paix, pour Laurent Désiré Aba’a Minko, si les autorités ne prennent pas en compte cette démarche, elles assumeront les conséquences, « qui sont d’ailleurs palpables aujourd’hui ». « Il s’agit d’une démarche qui s’appuie sur l’intelligence et la sagesse spirituelle qui doit être la clé pour nous sortir de la malédiction dans laquelle nous baignons depuis un moment ».

« Pour ceux qui sont des chrétiens, les 37 signes qui accompagnent les hommes et les femmes ou un pays qui s’inscrit dans la malédiction sont clairement définis dans la bible. Il s’agit d’un document historique qui a fait ses preuves et qui est resté au fil des générations toujours présent. S’il contient la vérité, alors on peut croire que les 37 signes qui accompagnent ceux qui sont dans la malédiction sont vrais. Et si ces signes sont visibles, c’est que nous sommes dans malédiction et nous ferons toujours du surplace ».

Après cette conférence de presse, un monument en hommage à Dieu sera érigé dans les tous prochain. Après son inauguration, l’ancien candidat à l’élection présidnetielle de 2016 fera une importante communication.

 

 

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