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Editorial : la Cop et l’insalubrité !

La conférence internationale des Nations-Unies sur les changements climatiques réunit régulièrement les pays de la planète, pour discuter du changement climatique et voir des actions à mener, afin de réduire progressivement la pollution. Cette année, c’est Glasgow, la capitale de l’Ecosse qui abritait, jusqu’à ce 12 novembre, ces retrouvailles qui ont démarré le 31 octobre dernier.

A la tribune, les Chefs d’Etats et de gouvernements ont rivalisé de discours, notamment en Afrique,  chacun voulant démontrer les efforts inestimables fournis par son pays sur la question. Il est vrai qu’avec les merveilleuses et riches forêts d’Afrique qui sont des biens naturels obtenus, sans effort, nos chefs d’Etats peuvent se prendre pour les grands sauveurs de l’environnement. Mais quid des efforts réellement fournis?

Car, la protection de l’environnement c’est aussi rendre nos villes plus salubres. Mais combien de villes africaines, surtout en Afrique au sud du Sahara, sont-elles saines ? Combien de fois, on peut voir à Libreville, Brazzaville, Kinshasa et Douala, pour ne prendre que ces exemples, les tas d’immondices envahir les trottoirs et des rues entières sans que les services compétents ne daignent trouver des solutions définitives pour mettre fin à ce spectacle désolant et nauséabond ?

Pourtant, ce ne sont pas des moyens qui manquent à ces différents pays pour faire face à ce phénomène de villes-poubelles à ciel ouvert. A preuve, les administrations publiques roulent carrosses avec des parcs automobiles rutilants et des frais de missions (interminables) faramineux. Parlant justement des missions à l’étranger, on a vu justement à Glasgow certaines (fortes) délégations, comme celle du Gabon, où certains avaient effectué le déplacement de la Cop 26 sans titre officiel.

Et si, par exemple, on réduisait les frais des missions et ceux qui les composent, ne serait-ce pas une solution pour commencer à économiser, afin de rendre nos villes plus propres et belles?

Pour éviter le paradoxe entre la Cop et l’insalubrité de nos villes.

Jean-Yves Ntoutoume 

 

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