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CNOU : le feu couve

Le couvercle est prêt à sauter au centre national des œuvres universitaires où le syndicat national des agents de cette entité sous tutelle du ministère de l’enseignement supérieur a décidé au terme de son préavis de grève déposé le  15 mars dernier, d’entamer un mouvement d’humeur dans les tous prochains jours, au regard du silence de la direction générale au sujet des revendications mentionnées dans le cahier de charges.

Le 23 avril dernier, c’est par une correspondance déposée sur la table du ministre de l’enseignement supérieur Patrick Mouguiama Daouda que le syndicat national des agents des œuvres universitaires du Gabon a décidé d’entamer un mouvement de grève dans les tous prochains jours. Une décision qui fait suite au terme de son préavis de grève déposé à la direction générale du CNOU et au fait que jusqu’à ce jour, la direction de cette entité a décidé de « garder un mutisme méprisant ». «  C’est donc devant cette attitude que nous avons décidé unanimement de lancer un mouvement de grève dans les tous prochains jours avec le strict respect des mesures barrières sanitaires édictées par le gouvernement », peut-on lire dans la correspondance adressée au ministre de l’enseignement supérieure.

Faut-il le rappeler, le 15 mars dernier à la suite d’une AG, le synoug avait déposé un préavis de grève sur la table de l’actuel DG du CNOU, dans lequel, le syndicat mentionnait ses points de revendications, à savoir : « le paiement dans l’immédiat du reliquat de la prime du 4ème trimestre 2020 ; la clarification des situations des salaires payés à l’agence comptable ; la clarification sur la planification de l’approvisionnement reçu par le trésor public et la clarification sur la situation de la libéralisation du logement des étudiants ».

 Ce n’est pas tout, le personnel veut également voir clair sur le contrat qui lie le nouveau prestataire ATEA, chargé désormais de la restauration dans les universités et grandes écoles du Gabon. Selon le syndicat, l’opérateur devait débuter ses prestations depuis novembre 2020, mais jusque-là rien. « Nous exigeons de prendre connaissance des termes de ce contrat », souligne  Félix Edandé Ekore, secrétaire général et porte- parole du Synoug.

En attendant la réaction de la direction générale du Cnou, le synoug peaufine le lancement de son mouvement d’humeur.

Nous y reviendrons.

 

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