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Gabon : pas de  pénurie de pain  ce mercredi

En solidarité aux trois boulangeries fermées pour non respect des mesures restrictives dans les communes d’Akanda et de Libreville  et  l’absence d’un consensus entre le  Syndicat des boulangers du Gabon (Syboulga) et le gouvernement, la structure syndicale a décidé de maintenir sa grève prévue pour ce mercredi 17 février. Aux dernières nouvelles, suite à une rencontre  avec le ministre de la santé, en début de soirée, le Syboulga, a décidé de revoir sa copie.

Alors que l’on croyait à une pénurie de pain dès ce mercredi 17 février, le Syboulga a décidé d’ouvrier ses boulangers à la suite d’un entretien avec le ministre en charge de la santé.  « A la suite de notre rencontre avec le ministre de la Santé, j’ai donné le mot d’ordre pour que toutes les boulangeries puissent ouvrir demain matin », a indiqué le président de cette structure syndicale, Jaber Nguembet. Seulement, malgré ce consensus trouvé entre le gouvernement et les boulangers, certaines structures, à l’exemple de Paul, ont été sommées de fermer pour non respect des mesures. Ce qui démontre bien que la mésentente existe toujours.

Pour rappeler,  c’est suite à la fermeture de trois boulangeries situées dans Les communes d’Akanda et de Libreville, Blé Doré, Cacao et l’Escale de l’échangeur du Lycée d’Etat, pour non respect des mesures restrictives, en solidarité à leurs confrères boulangers, le syndicat des boulangers du Gabon a décidé ce mardi 16 février, d’entamer un mouvement de grève dès ce mercredi 17 février. Le maintien de ce mouvement d’humeur fait également suite à une absence de consensus entre la structure syndicale et le gouvernement gabonais.

Faut-il le rappeler, dans le cadre de la prévention de la pandémie, le gouvernement a décidé la présentation d’un test  PCR négatif, aux personnels des boulangeries et autres pâtisseries chaque semaine, soit 10.000Fcfa par employé. Ayant constaté l’absence de ce précieux document, ces boulangeries ont été sommées de débourser des  amendes allant de 5 à 10 millions. Toute chose qui a mis le Syboulga dans une colère et décidé de la fermeture de leurs structures dès ce mercredi. « Les membres du Copil nous ont fait comprendre qu’ils n’ont pas de support écrit qui suspend la fermeture de nos magasins. Face à cette situation, nous sommes exposés à payer une double amende de 5 millions à 10 millions de francs CFA. Ces moyens, nous ne les avons pas. Tout à l’heure, les membres du syndicat des boulangeries fermeront toutes les boulangeries, et demain, nous n’aurons pas de pain», a déclaré le président du Syboulga, Jaber Nguembet, à l’issue de la réunion avec le Copil.

Or, pour la structure syndicale, débourser 10.000Fcfa par semaine, à raison d’une personne, reviendrait à payer mensuellement plus d’un milliard à chaque structure. Étant entendu que chacune des structures compte au moins, une cinquantaine d’agents. « Nous voulons bien respecter les conditions du Copil, car il s’agit de la sécurité des citoyens, mais ces moyens nous ne les avons pas. Alors, il vaut mieux fermer», a regretté Jaber Nguembet.

Il faut dire que les boulangeries font face depuis plusieurs années aux augmentations des  intrants de fabrication de pain sans que le prix de la banquette  n’augmente. Plusieurs fois, les pouvoirs publics promettent de faire quelque chose. En vain.

 

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