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Tourisme : vers une assistance financière au secteur

Le ministre en charge du Tourisme, Pascal Houangni Ambroue, a échangé récemment avec les opérateurs économiques exerçant dans son secteur. Au cours de cette rencontre, le patron du Tourisme au Gabon a fait le point du conseil de cabinet, avec le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, dont l’objectif essentiel était de trouver une solution aux difficultés que rencontrent les opérateurs économiques dont les activités ont été impactées par le COVID19.

Alors que depuis le confinement total du Grand Libreville, toutes les entreprises exerçant dans le secteur du tourisme sont fermés et que plusieurs emplois sont menacés, parce que beaucoup entreprises sont contraintes à mettre la clé sous la porte, le ministre en charge du tourisme s’est voulu rassurant, lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques. Pascal Houangni Ambrouet a d’abord fait le point du conseil de cabinet tenu à la primature et présidé par le chef du gouvernement.

L’objectif de cette rencontre visait à trouver une solution aux difficultés rencontrées par les opérateurs économique depuis l’apparition de la pandémie au Gabon.  « Il était question aujourd’hui de les rassurer, après le conseil de cabinet que j’ai eu avec madame le Premier ministre sur les orientations qu’elle a données, notamment les crédits octroyés par les bailleurs de fonds, et qui vont être realloués vers ce secteur en partie. Aussi, il était question de les inviter à travailler avec le comité sectoriel qui va être mis en place pour trouver des solutions claires et précises, parce que le gouvernement ne peut pas tout faire. Les instructions du chef de l’État sont de ne pas laisser sombrer un secteur très important pour la relance de l’économie », a indiqué Pascal Houangni Ambourouet. Pour se faire,   un guichet d’assistance est déjà  opérationnel au ministère du Tourisme.

Des informations qui ont été bien accueillies par les opérateurs économiques, dont la patronne du Club Tourisme de Libreville Jocelyne Halajko. «  Nous avons absolument besoin d’être renfloués en financement parce qu’aujourd’hui on ne tient plus. Si nous n’obtenons pas cette assistance financière, je pense que beaucoup d’entreprises vont fermer ».

 

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