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Mairie de Libreville : il faut sauver le soldat Léandre

Alors que  certaines sources proches du dossier font état des plaintes pour détournement à la mairie de Libreville, et que certains responsables de cette institution y compris le maire de Libreville, sont actuellement entendus à la direction générale de la contre ingérence et de la police militaire, du coté du conseil municipal de la commune de Libreville, on parle d’une cabale, dont l’objectif est de nuire à l’actuel président de ce conseil Léandre Nzué. Le jeudi 10 septembre dernier, des partis politiques se sont fondus d’une déclaration en soutien au maire de Libreville.

Ce sont au total, quatre formations politiques, le Cercle des Libéraux Réformateurs, l’Union Nationale, les Sociaux Démocrates  et le Parti Démocratie Gabonais, tous membres du conseil municipal de la commune de Libreville qui ont livré une déclaration en soutien au maire de la commune de Libreville. Faut-il le rappeler, depuis bientôt deux semaines, les responsables de cette institution, à savoir: l’inspection générale municipale, la direction générale des affaires économiques et bien d’autres régies des finances y compris le maire de Libreville, qui seraient  actuellement dans le viseur de la direction générale de la contre ingérence et de la police militaire B2, suite à une plainte pour détournements, selon certaines sources proches du dossier. Dans ce cadre d’ailleurs, Christian Engo, l’actuel IGM est actuellement en garde à vue.

Mairie de Libreville : il faut sauver le soldat Léandre/©DR

Du coté du conseil municipal, ces manœuvres sont plutôt mal perçues. Elles  viseraient plutôt un l’objectif, nuire au maire de la commune de Libreville Léandre Nzué. Dans leur déclaration lue par Placide Ndong Meyo, président du groupe SDG à ce conseil municipal, on fait plutôt allusion à « une avalanche de coups publics sur les responsables d’institutions municipales».

Bien que n’ayant pas condamné ces agitations contre le maire de Libreville, le regroupement de ces partis membres du conseil ont voulu, à travers cette déclaration de presse, apporter leur soutien à Léandre Nzué, qui, il faut le dire, selon certaines sources, serait véritablement dans des sales draps. «Les présidents des groupes politiques, ne préjugeant en rien des faits évoqués, nous pensons, cependant et tout rationnellement, que l’acharnement qui est constaté corrompt malheureusement la bonne foi de certains», ont-ils souligné.

Élus municipaux pour le compte de la mairie de Libreville et représentants des populations de ses arrondissements, ces conseils municipaux ont tenu à rappeler les principes de gestion d’une municipalité.  «Tout semble se passer comme s’il n’existe plus de Conseil municipal à Libreville composé d’élus, C’est-à-dire, des représentants des citoyens, qui ont à dire si ce n’est à décider».  «Le contrôle de l’action du Conseil municipal se fait aussi à l’occasion de l’examen des comptes administratifs et de gestion et curieusement et malencontreusement, nous voyons d’autres personnes décidées à ravir la souveraineté du Conseil municipal. Tout porte à croire que l’Etat n’a aucun regard sur le Conseil municipal», ont-ils fait savoir.

 Pensant que cette cabale est orchestrée par certains tapis dans l’ombre du pouvoir, Placide Ndong Meyo a demandé à ces collègues conseillers de «refuser d’être le réceptacle des guerres d’ailleurs». «Nous devons tenir fort pour protéger la souveraineté du Conseil municipal comme le font d’autres institutions ».

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