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Grève au Ministère du Travail| Face au silence de Madeleine Berre, les agents se radicalisent

Débutée en décembre dernier pour une durée illimitée, la grève des agents du ministère du Travail, au lieu de trouver une issue, s’est plutôt radicalisée.

 Madeleine Berre a-t-elle décidé de saboter l’action du gouvernement auquel elle appartient ? En tout cas, depuis le mouvement de grève instauré par le Syndicat des agents de l’administration du travail, la patronne des lieux n’a jusque-là pas pris langue avec les partenaires sociaux, comme l’exige le gouvernement par l’application d’un dialogue social permanent. Bien au contraire. A en croire les syndicalistes, l’ancienne patronne des patrons brille par une arrogance et un silence qui frise le mépris.

Lancé en décembre dernier pour une durée illimitée, le mouvement de grève face au silence de la tutelle s’est plutôt radicalisé. Il suffit de faire un tour à un jet de pierre dernière le palais de Justice, siège de l’inspection générale du travail pour constater que les agents n’ont pas reculé d’un pouce. Les banderoles installées depuis six mois y sont toujours. Et le ton est devenu plus virulent.

Parmi les points des revendications, il y a, entre autres ; les conditions de travail déplorables ; l’absence des locaux dignes de ce nom, des équipements de services, de véhicules. Les agents disent être exposés aux risques d’insécurité de santé de travail.

 D’autres points sont venus s’agripper à cette longue liste : le droit aux avancements des carrières, les reclassements après stages, les avancements d’échelons à l’ancienneté, ainsi que les perfectionnement, stages et séminaires.

Les agents exigent également le droit aux acquis, c’est-à-dire, l’application du paiement des primes et autres avantages de toute nature. Les logements, une assurance maladie souscrite à Ascoma…

S’agissant des paiements des primes, les agents ne comprennent pas pourquoi madame le ministre ne décaisse pas les fonds issus du compte, 4705-96A logés au Trésor public. Les agents exigent tout simplement l’application de la répartition dictée aux articles 2 et 3 de l’arrêté n°287/MEEDD/SG du 24 juin 2013, fixant les modalités de répartition du produit des amendes, des droits et taxes et des prestations d’expertise imputées dans ce compte.

Autant de revendications non satisfaites qui sont à l’origine du maintien du mouvement de grève.

 

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