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Insécurité : lorsque les internautes s‘invitent au débat !

 Etablissant une relation de cause à effets, d’aucuns ont fait un lien entre les nostalgiques de l’ancien régime, convertis en influenceurs; la grâce présidentielle accordée aux détenus de peines mineures par le Président Oligui Nguema et l’insécurité dans le pays.   Extrapolation de l’information ou pas, il n’en demeure pas moins qu’ils ont mis un doigt sur la situation qui prévaut actuellement au Gabon.

On ne cessera jamais d’en parler ! Le banditisme grandissant à Libreville fait de nombreuses victimes. L’une des dernières en date est la jeune femme de 24 ans, Jessica Marcy Okome, morte des suites d’une agression, le vendredi 05 avril 2024. Les faits se sont produits entre le Rond-Point de la Démocratie et l’échangeur de l’ancienne RTG. Un drame qui atteste de l’insécurité à laquelle font face les populations vivant dans la capitale gabonaise.

Tout se passe en début de soirée du jeudi 03 avril 2024. Jessica Marcy Okome qui est allée rendre visite à ses proches vivants à Sociga, un quartier situé dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville. Après avoir passé la journée avec son entourage, elle prendra congé de celui-ci vers 19 h pour regagner son domicile. La jeune femme arpente la petite montée pour sortir à la voie principale dans la zone du Rond-Point de la Démocratie. C’est à cet endroit qu’elle va s’arrêter pour emprunter un taxi qui la ramènera à son domicile. Sauf qu’elle ne réussira pas à regagner son domicile. Après avoir été agressée par un groupe de jeunes délinquants munis de couteaux et de bouteilles cassées, elle va s’écrouler et rendra l’âme quelques heures plus tard.

Immigration clandestine

Un autre fait qui montre à quel point l’insécurité a atteint des proportions inquiétantes:: plusieurs clandestins ont été interpellés, dans la même semaine à la plage de Lalala, par les éléments de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Sogatol, à Libreville. L’arrêt de ces expatriés a été fait vers 3 h du matin, alors que les agents des Forces de l’ordre et de défense s’y trouvaient pour une opération de patrouille. Conduits dans les locaux de la BAC, les immigrés clandestins ont été mis à la disposition des services anti-immigration clandestine.

Au cours de leur interpellation, certains vont réussir à prendre la poudre d’escampette. Quant aux malchanceux, ils ont été conduits dans les locaux de la BAC avant d’être mis à la disposition des services compétents. Une situation qui devrait également inviter le gouvernement à renforcer la surveillance des côtes du pays.

Comment sous le régime militaire, les bandits continuent de dicter la loi ?

La mise en place d’un couvre-feu et la mobilisation des Forces de défense et de sécurité aux différentes entrées de la ville et dans certains grands carrefours de la capitale n’ont pas mis fin à l’insécurité à Libreville. Bien au contraire, il ne se passe plus un jour sans que l’on dénombre une ou des victimes d’agression, de vol ou de viol. Les malfrats n’opèrent désormais qu’au sein des quartiers et des zones de la ville où il n’y a quasiment pas de présence militaire. C’en est trop pour les populations qui appellent les autorités de la Transition à agir avec plus de fermeté.

LMA

 

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