Pyramid Medias Gabon

Mairie de Libreville : le SYLAML tire la sonnette d’alarme

Face à la presse ce mercredi 15 septembre, à l’occasion d’une conférence de presse, Joe Fred Madouta n’a pas mis les gants pour dénoncer les maux qui minent la mairie de Libreville. Cas de l’actuelle mandature. Selon le président du Syndicat Libre des agents de la mairie de Libreville, « l’image de l’agent municipal n’a cessé d’être écornée suite aux nombreuses dérives ».

Après sa tournée explicative dans les six arrondissements de Libreville, le bureau du Syndicat Libre des agents de la mairie de Libreville était face à la presse ce mercredi 15 septembre au siège de la Cosyga. Occasion pour Joe-Fred Madouta de revenir sur les points inscrits dans le cahier de charges déposé il y a quelques mois sur la table de l’autorité municipale. A savoir, la « situation de la dette de la CNSS, la régulation des situations administratives, la revalorisation indiciaire et le nouveau système de rémunération, pour coller à la donne au niveau de l’Etat Centrale, les effectifs pléthoriques » entre autre.

Il est également revenu sur les malversations financières, qui selon Joe-Fred Madouta, ont été à « l’origine supposées de l’éviction des deux précédents maires ». « Depuis l’avènement de cette nouvelle mandature, l’image de l’agent municipal n’a cessé d’être écornée suite aux nombreuses dérives observées par les opérateurs économiques sur le terrain », a-t-il souligné sans ambages.

Un décore moins glorieux et qui nécessite pour la Sylaml, de procéder à une « réforme profonde de l’inspection générale municipale et de ses services, étant entendu qu’il s’agit de rechercher les voies et moyens permettant de doper le budget de notre municipalité et de redorer l’image de notre capitale, en répondant aux besoins des populations ».

Mais le Sylaml ne s’arrête pas là. Il décrit la gestion municipale actuelle, à du « clientélisme et le chantage ». Des maux qui laissent l’agent municipal dans une « carrière alambiquée ». C’est pourquoi, le Sylaml appelle au « gel sans réserve des recrutements tous azimuts pendant une période de temps ».

« Nous constatons pour le regretter, que les autorités politico-administratives qui nous sont imposées ces derniers temps, brillent par le mépris et l’arrogance face aux problèmes régulièrement posés par les agents municipaux. C’est pourquoi, averti, le Sylaml, si’ « l’inaction s’obstine, dans la résolution de nos situation s’administratives et financières, nous nous réservons le droit d’user de toutes les voies légales à partir du 15 octobre prochaine ».

 

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *