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Minusca:  les frasques des « codos » gabonais dépassent les frontières

Pour cause d’abus sexuels, les militaires gabonais envoyés en RCA ont été retirés des casques bleus. C’est l’image du Gabon qui prend un sérieux coup.

La nouvelle a été donnée par les chaînes de télévision internationales. Pour des raisons d’abus sexuels, le contingent militaire gabonais encarté dans les casques bleus de L’ONU en Centrafrique, a été retiré par l’instance onusienne. Dans la foulée, un communiqué du ministère de la défense lu à la télévision publique gabonaise est venu confirmer la mauvaise nouvelle.

Depuis près de 25 ans, les militaires gabonais sont présents en terre centrafricaine. Mais ces dernières années, les comportements déviants de la part de ces militaires ont été flagrants.

Cette nouvelle qui est une lourde chape de plomb pour le pays ternie l’image du Gabon. Mais qu’est-il arrivé pour que l’image de tout un pays soit aussi au plus bas? Il faut certainement aller fouiller dans les critères de sélection de ces hommes en treillis pour cette opération. Comment sont-ils choisis ?

Selon certaines informations, aller en RCA était devenu pour beaucoup de candidats comme l’unique moyen de se faire beaucoup d’argent. Nombre d’hommes habillés gabonais, de retour en RCA ont souvent réalisé certains projets qu’ils ne pouvaient  matérialiser avec leur salaire. Certains décideurs ont-ils vu en cela un réel business pour marchander l’enrôlement dans les casques bleus au point qu’un seul « codo » pouvait multiplier les missions en RCA?

Quid de la moralité de ces agents ? Sur le plan national, le comportement déviant de certains militaires a souvent contraint la hiérarchie à monter au créneau. Toute chose qui devait au moins susciter un véritable filtrage pour les militaires envoyés à cette mission internationale.

Mais il semble que les mauvaises habitudes ont la vie dure. Peut-être que cette désillusion internationale pourrait remettre de l’ordre dans les rangs.

Junior Akoma

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