Le délégué général du Cercle des libéraux réformateurs est exclu définitivement de ce parti. A en croire une note signée de Jean Boniface Assélé, l’actuel président du conseil politique du CLR, frappé par une procédure disciplinaire, Nocole Assélé n’a répondu à aucune convocation du conseil de discipline.
Après Alexandre Désiré Tapoyo, le délégué général adjoint, c’est autour de Nicole Assélé délégué général du Cercle des libéraux réformateurs d’écoper d’une exclusion définitive du Cercle des Libéraux Réformateurs. Selon une décision n°24/PC/CLR/2020 portant exclusion définitive du parti et signée du président du conseil politique et par ailleurs fondateur de cette formation politique Jean Boniface Assélé. A en croire cette décision, alors que le délégué général était frappé d’une suspension d’un mois avec obligation de s’expliquer sur certaines attitudes, Nicole Assélé n’aurait répondu à une aucune convocation du Conseil de discipline. La même chose avait été reprochée à Alexandre Désiré Tapoyo qui a été exclu définitivement quelques jours plus tôt.
Justement sur cette exclusion d’ADT, Nicole Assélé, dans un communiqué, à estimé que cette décision s’apparentait à une fake news, avec pour objectif, « de mettre de l’opprobre dans la gestion de ce parti en proie aux tensions internes depuis quelques semaines».
Pour le délégué général, les statuts et règlement intérieur du parti sont clairs, le cabinet du président du conseil politique ne peut se substituer au Conseil politique qui statue à la majorité des 2/3 de ses membres pour décider de l’exclusion d’un militant. «L’article 31 des statuts modifiés cité dans cette décision dispose dans son alinéa 2 que : face à toute violation grave des statuts et du règlement intérieur, ou à toute menace à l’intégrité et à l’unité du parti, constatées par au moins deux tiers (2/3) de ses membres, le Conseil politique peut prendre toute mesure conservatoire», a-t-elle rappelé. En ajoutant que le Conseil politique n’a jamais été convoqué depuis le dernier Congrès extraordinaire.
Sur la supposée exclusion, du Dr Nicole Assélé, on parle également d’une fake news. Si tel est le cas, qui serait derrière cette cabale ? Là gît le lièvre.
