Construite pour héberger et suivre médicalement les malades du Cancer, la Maison d’Alice, située dans l’enceinte de l’hôpital des instructions des armée d’Akanda est fermée, du moins depuis le coup d’Etat perpétré par l’armée. Ses malades, en majorité de femmes ont été obligées de libérer les lieux, sans aucune autre forme de procès.
A l’initiative de la Fondation de Sylvia Bongo, l’ex première dame du Gabon, aujourd’hui en prison, la Maison d’Alice, ayant pour mission d’héberger et de suivre médicalement les malades du cancer est fermée. Pour certains, cette maison est fermée depuis le coup d’Etat de l’armée le 30 août dernier. Située dans l’enceinte de l’hôpital des instructions des armées d’Akanda, à une lisière de l’Institut de cancérologie, la maison d’Alice est opérationnelle depuis 2017.
Depuis sa fermeture, les pensionnaires de cet édifice ont regagné leurs familles, pour certains à Libreville et pour d’autres les villages, car en incapacité de payer les loyers dans la capitale gabonais, informe le journal Gabon Matin.
Avec la fermeture de cette maison, la question sur le financement de celle-ci, se pose. Qui finançait la maison d’Alice ? D’où revenaient les financements ? A la Fondation Sylvia Bongo, l’on soulignait que l’argent revenait des aides des entreprises et autres partenaires.
Mais lors d’une audition de l’ex patron de la Gabon Oil Company, Patriche Tanasa, encore en prison, il indiquait que cette entreprise injectait chaque mois une enveloppe pour le fonctionnement des activités de cette fondation. Est-ce pour cette raison, que la Maison d’Alice est fermée ? Quoi qu’il en soit, la fermeture de cette maison à une conséquence énorme sur les malades du Cancer. Il serait donc souhaitable, que le ministère de la Santé reprenne ses activités de celle-ci, comme la campagne d’octobre rose.
