Classé à la 94e place dans le dernier classement 2023 de Reporter sans frontières, le Gabon a gagné 38 places, en obtenant la 56e place du classement de cette année. Une première !
Le Gabon, à l’instar de la communauté internationale, a célébré ce vendredi 03 mai, la journée mondiale de la liberté de la presse. Le thème choisi cette année est: « la presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale ».
Au Gabon, plusieurs évènements ont été organisés par le gouvernement de la transition, via le ministère de la Communication et des Médias, à la maison George Rawiri, siège du groupe Gabon Télévision.
Cette année, dans le classement de Reporter sans frontière, le Gabon grimpe à la 56e place sur 180 pays. Ainsi, en un an, le pays a gagné 38 places, contre le classement de l’an dernier, qui le classait à la 94e place.
Si cette position peut être saluée, Reporter sans frontière, accuse tout de même la Haute autorité de la communication d’être un frein pour « l’avènement d’une presse libre et indépendante» «Même si depuis 2020, l’aide à la presse écrite est répartie de manière plus équitable, les journalistes restent confrontés à de lourdes difficultés financières. La crise des matières premières de 2014 et la crise sanitaire de la Covid-19 ont provoqué la faillite de nombreux médias. Le marché publicitaire s’est également rétréci, et les annonceurs fuient les titres, stations et chaînes critiques», souligne RSF.
Rappelons que c’est en 1993, que les Nations Unies avaient d’institué le 03 mai comme journée mondiale de la liberté de la presse. Cette décision fait suite à la Déclaration de Windhoek, en 1991 à Namibie au Kenya. Cette déclaration, faut-il le rappeler, avait été signée par des journalistes africains. Lesquels avaient mis en exergue l’importance d’une presse libre, indépendante et pluraliste pour les sociétés démocratiques.
