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Transport terrestre public: Sogatra: l’hypothétique renaissance !

La première société de transport public du pays, près de 7 mois après l’avènement d’un nouveau manager, éprouve d’énormes difficultés à montrer les signes d’une amélioration des services. 

 À preuve, la ligne Pk 12-Ntoum, très fréquentée par les usagers, est désormais réduite à un seul bus, du moins, jusqu’au moment où nous mettions sous presse. C’est dire si c’est devenu infernal pour les usagers de ce tronçon, de vaquer convenablement à leurs occupations. C’est la conséquence d’un manque criard de bus à la Sogatra.

Une situation qui ne peut surprendre personne, lorsqu’on sait que la dernière dotation en matériel roulant de l’entreprise, date de l’époque du directeur général, Alain Ndjoubi Ossamy. C’est d’ailleurs à cette même époque que les taxis compteurs de Sogatra ont été inaugurés.

 La nomination, le 19 octobre 2023, de Florent Babika, en qualité de directeur général de la Sogatra, avait suscité l’espoir. Et pour cause, l’homme connaît parfaitement la maison pour y avoir occupé certaines responsabilités. Mais près de sept mois après, c’est le désespoir. Pas un seul bus n’a été acheté, et ceux qui existent sont sur calle, atteints par la vétusté. Et ceux qui sont encore récupérables manquent cruellement de pièces de rechange.

Une situation qui ne semble pas préoccuper le manager Florent Babika, plus enclin, selon nos sources, à « bapuniser » la direction de l’entreprise. Exemple, lors du dernier conseil des ministres, trois directeurs ont été virés : les directeurs de la sécurité, de la technique et maintenance, et des affaires financières.

Au sein de l’entreprise,  le DG Babika est accusé d’avoir fait nommer, par l’intermédiaire de son « parent » ministre des transports, deux personnalités de son clan, à la direction de la sécurité et à la direction technique. Sur place à ‘’Akemydjogoni’’, où se trouve le siège social, les directeurs qui ont été virés  contestent leur éviction, qui n’aurait pas obéit à la réglementation en vigueur. Ils ont décidé de ne pas quitter leurs postes.

Un énième problème qui est venu s’ajouter à ceux qui existent déjà, entre autres: les retards des salaires.

Junior Akoma 

 

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