Pyramid Medias Gabon

Siat Gabon : La situation est de plus en plus préoccupante

En plus de Libreville, dont le personnel broie du noir, celui de Mitzic qui a récemment manifesté son mécontentement, des sources internes de l’entreprise font état, d’un climat morose qui pourrait s’étendre vers d’autres provinces où l’entreprise belge est implantée.

Au regard du climat délétère déclenché par une mauvaise gestion des ressources de l’entreprise, le personnel en colère du fait de plusieurs impayés de salaires appelle les autorités du Comité pour la transition et la restauration des institutions, à procédé au rachat des actifs de l’entreprise belge. Qui, en difficultés financières et se trouvant en incapacité de payer le fisc, est obligée de changer de dénomination.

A Libreville, votre canard faisait déjà état des dysfonctionnements au sein de l’entreprise belge, avec à la clé, plusieurs mois d’impayés de salaires. Et pour couronner le tout, la vente de son siège social à Libreville, pour se retrouver dans un quatre murs, au quartier Louis, dans le premier arrondissement de la commune de Libreville.

Récemment, c’est le personnel de Mitzic, dans la province du Woleu Ntem, qui a manifesté jusqu’à la préfecture de la ville. Là-bas, informe un membre du personnel à notre rédaction, en plus des salaires impayés qui s’élèvent à plus six mois aujourd’hui, ils dénoncent également, une lenteur sur la situation administrative des agents, qui ne sont jusqu’à ce jour pas embauchés. Tout comme. Autre situation décriée :  le non versement des cotisations sociales à la CNSS et à la Cnamgs. A côté de ces points, il y a ceux liés à l’adduction en eau potable et électricité, ainsi que la prise en charge sanitaire des agents.

Et comme un malheur  n’arrive jamais seuls, les travailleurs accusent les responsables de l’entreprise belge à l’ origine de leur situation. Ils demandent donc  « le départ de nos responsables actuels, c’est-à-dire le belge et le camerounais. Ils nous ont trop rendu la vie intenable », clament-ils.

A Lambaréné, dans la province du Moye’-Ogooue, où se trouve également une antenne importante de l’entreprise, le spectre d’une grève plane.

 

author

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *