De manière générale, la société belge Siat Gabon est plongée dans le coma. Si le personnel en poste à Libreville, murmurent encore, celui affecté à Mitzic, dans la province du Woleu Ntem, ne cache plus sa colère. Il l’a fait savoir lors d’une marche de protestation le 25 mars dernier.
Contrairement au personnel des autres provinces, celui de Siat Gabon affecté à Mitzic dans la province du Woleu Ntem, est dans tous ses états. Réclamant plusieurs mois de salaires et de meilleures conditions de travail, les agents de l’entreprise belge, sont montés au créneau le 25 mars dernier. A Mitzic où, ils ont battu le bitume jusqu’à la préfecture, dans le cadre d’une marche de protestation, les agents, avec à leur tête Nicaise Mba Allogue, secrétaire provincial de la Confédération gabonaise des syndicats libres, ont décidé de faire part de leur situation aux autorités de la transition.
En plus des salaires impayés qui s’élèvent à six mois, ils dénoncent également, une lenteur sur la situation administrative des agents, qui ne sont jusqu’à ce jour pas embauchés. Ils dénoncent également, le non versement des cotisations sociales, la CNSS et la Cnamgs. A côté de ces points, il y a ceux liés à l’adduction en eau potable et électricité, ainsi que la prise en charge sanitaire des agents.
Ce n’est pas tout ; « nous exigeons aussi le départ de nos responsables actuels, c’est-à-dire le belge et le camerounais. Ils nous ont trop rendu la vie intenable ».
Lors de la marche de protestation, qui a débuté au marché de la ville, jusqu’à la préfecture, ils ont invité le président de la transition de tout faire pour que l’état récupère Siat Gabon, comme, il a fait pour d’autres entreprises.
