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« Je suis malade aujourd’hui. J’ai urgemment besoin de me soigner», l’appel de Bruno Minko Mi Ngoua au président de la transition

Incarcéré depuis 2020 à la prison centrale de Libreville, officiellement pour malversations financières, dans le cadre de l’opération Scorpion, Bruno Minko Mi Ngoua, appelle à la rescousse du président de la République. Malade,  il veut sortir de sa cellule pour suivre des soins médicaux.

Directeur général de la Société gabonaise de transport (Sogatra), Bruno Minko-Mi-Ngwa,  éjecté de ses fonctions à la suite d’un conseil des ministres début 2020. Puis peu après son éviction, il est interpellé, et mis sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Libreville.

Il est admis dans ce milieu pour sa gestion  à la tête de la Sogatra. Il lui est donc reproché des faits de malversations et détournements de fonds. Quatre ans après son incarcération, l’ex DG de la Sogatra n’a toujours pas été jugé. Il crie à un complot monté de toutes pièces contre lui.

Raison, un audit commandité par lui, pour faire le diagnostic de la Sogatra, serait, selon lui et ses proches, à l’ origine de ses malheurs. L’audit conduit par le  cabinet HLB, fait état de la gestion de la Sogatra entre 2013-2018, de plusieurs détournements de fonds. Il fait également état de la création des sociétés écrans pour des prestations inexistantes.

Julien Nkoghe Bekale et Armel Bonda Balonzi, mis au courant 

Et les résultats de cet audit ont condamné plusieurs responsables et anciens responsables de la Soagtra. Et même des ministres des Transports, durant cette période. Sont mis informés des résultats de cet audit, selon l’ex DG, l‘ex premier ministre et protégé de Bruno Minko Mi Ngoua, Julien Nkoghe Bekale et le ministre des Transports de l’époque Armel Bonda Balonzi. Le dernier avait pourtant donné son quitus pour présenter le rapport lors d’un conseil d’administration de la Sogatra. Mais aux dires de Bruno Minko Mi Ngoua, Bonda Balonzi s’est rétracté à la dernière minute sans raisons officielles. « Après m’avoir éjecté de ma fonction en Conseil des ministres et contre toute attente en février 2020, le ministre Armel Bonda Balonzi m’ordonna de ne plus parler du rapport et trois jours après, je suis convoqué au B2 et incarcéré pour détournement de fonds publics par l’Agence judiciaire de l’État (AJE)», fait-il relever.

«Je suis malade aujourd’hui. J’ai urgemment besoin de me soigner»,

Quatre ans durant à la maison d’arrêt de Libreville et sans jugement, il se trouve que l’ex DG, est affaibli par la maladie.  Il  obtient  une liberté provisoire de janvier à mars 2022, pour des raisons de santé, car souffrant de polypes cancérigènes de l’estomac. Il envisageait donc de suivre des soins à l’extérieur du pays. Il appelle l’actuel président de la transition à la rescousse. Non seulement pour plaider pour sa libération, mais aussi pour son paiement de solde de tout compte qui s’élève à 18 millions de Fcfa. «Je suis malade aujourd’hui. J’ai urgemment besoin de me soigner.  Je demande juste que la manifestation de la vérité se fasse car je n’ai rien à me reprocher.

En plus de sa liberté, il sollicite également du président de la transition, la liberté de tous ceux  qui sont admis à la prison centre de Libreville dans le cadre de l’opération Scorpion, montée, selon lui par « les jeunes qui étaient à la tête de la République».

 

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