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Transition | Vers un embrigadement SÛR.

Il y a une situation qui passe difficilement inaperçue: toutes les personnes de première loge politique du général Oligui Nguema sortent du moule d’Ali Bongo Ondimba. Sur quatre Hauts représentants, trois sont pédégistes et ont été des proches collaborateurs d’Ali Bongo y compris le Secrétaire général de la présidence de la République.

Tous étaient très proches du pouvoir. Aujourd’hui, tout porte à croire qu’il n’y pas d’autres gabonais « neufs » susceptibles de travailler à cet endroit. Constat: les vieilles stratégies qui consistent à enfermer le chef de l’État dans un cercle plus qu’ésotérique marchant parfois sur les prérogatives d’autres collaborateurs du PR tout en les excluant de certaines réunions, où l’on sait d’avance que le président va constater les présences et les absences. Pourquoi exclure les autres collaborateurs du Président ?  Ce sont là, vous conviendrez avec nous, les réflexes d’un autre temps, de l’ordre ancien. Pourquoi chacun ne resterait pas à sa place avec ses prérogatives ? Pourquoi ne pas donner officiellement les missions spécifiques à chaque Haut représentant, si c’est le cas,  que l’opinion le sache.

A ce qu’il semble, ils sont plus politiques qu’autre chose. Des vrais amis d’Ali Bongo. Qui sont-ils en termes d’innovation allant dans le sens que souhaite le bas peuple? Là est toute la question.

Chaque département ministériel, pour ne pas dire chaque champ d’activité, a un département au palais. A ce titre, il ne devrait pas avoir chevauchement.  Même par essence, la communication a un droit de regard sur tout ce qu’il y a à mettre dans l’opinion des discours, voire le port vestimentaire circonstanciel, en passant par des choix d’intérêt de portée publique.

De plus, l’autre constat, c’est le populisme dans lequel on veut inscrire les activités du chef de l’état. Quand bien même le général de brigade considéré comme le libérateur, n’a pas besoin de ce cinéma. Son acte du 30 août fait de lui un homme très aimé par ses compatriotes. Seul, le réalisme de ses actions peut maintenir, voire augmenter cette estime que les populations lui portent.

C’est pourquoi, la récente réception des Panthères (l’équipe fanion de football du Gabon) au palais, était inopportune pour deux archs remportés sur 10. Pour ne prendre ue cet exemple.

La question est de savoir, si le président avait  vraiment besoin d’une aussi grande communication sans l’avis des spécialistes autour de ces deux victoires ? La seule présence des médaillés des sports individuels ce jour-là justifiait le décor.

Nna Émane Clair  De Feuk-Solé.

 

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