Pyramid Medias Gabon

Gabon| le CGE dissout, son personnel réclame des arriérés d’indemnités et la prime de la nuit électorale

Ayant été dissout le 30 août dernier à la suite de la prise du pouvoir par les militaires, le Centre gabonais des élections, du moins son personnel, réclame le paiement de 5 mois d’arriérés d’indemnités et le paiement de la prime de la nuit électorale. Les agents de cette institution ayant la charge de l’organisation des élections au Gabon, ont récemment adressé un courrier à l’endroit de Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition et du Comité de la transition et la restauration des institutions.

Depuis le 30 août dernier, on avait plus de nouvelles du Centre gabonais des élections, encore moins, son président, Michel Stéphane Bonda, qui a complètement disparu de la circulation. Son personnel a récemment fait parler de lui dans un courrier adressé au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Faut-il le rappeler, l’institution chargée d’organiser des élections au Gaon, avait été dissoute par les militaires à l’origine du coup d’Etat ayant provoqué la chute d’Ali Bongo. S’il ne réclame pas le rétablissement du Centre gabonais des élections, le personnel a récemment fait savoir qu’il est en attente depuis 5 mois du paiement des indemnités et de la prime de la nuit électorale.

«Le Bureau du CGE dissous est redevable de près de cinq mois d’indemnités impayées à l’ensemble du personnel et plusieurs primes, dont celles de la nuit électorale, de supervision dont le montant est connu du Bureau du CGE et la prime de fin de mission. Nous désirons nous aussi, à l’instar des membres du Bureau et de l’Assemblée plénière, rentrer dans nos fonds », ont-ils fait savoir au président du CTRI.

Pour les agents, le non-paiement de cette indemnité et la prime de la nuit électorale a une conséquence sur leur quotidien. Face à une telle situation, les agents, soulignent avoir alerté déjà à plusieurs occasions les autorités de la Transition.

Ne comprenant pas l’injustice, selon le personnel, qui prévaut dans le traitement des catégories du CGE, le collectif s’interroge sur les raisons de leur sort actuel. « Qu’avons-nous commis de si grave pour mériter le châtiment qui nous est infligé ?», s’interroge le collectif.

« Nous en appelons à votre magnanimité afin de trouver une solution. C’est pourquoi nous sollicitons très respectueusement votre intervention afin de trouver un moyen commode en vue d’une issue heureuse à cette situation », ont-ils écrit au président de la Transition.

 

 

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *