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Mouvement d’humeur chez Mémo| direction et personnel, chacun tire le drap de son côté

Ayant connu un soulèvement du personnel de ses différentes entreprises, le groupe Mémo qui comprend, Eagle : export/import, MH: logistique, Tpsi : maintenance et Ayoba, pour des salaires impayés et des mauvaises conditions de travail, la direction  s’est plutôt dit surprise de toute cette agitation, tout reconnaissant avoir pêché.

 Installé depuis belle lurette au Gabon, le groupe Mémo opérant dans la logistique, la maintenance et la restauration dans les sites pétroliers et ses filiales font vivre une galère inacceptable à ses employés. Entre retard de salaire, mauvaises conditions de travail et une absence de sécurité sociale, le personnel s’est révolté. Jusqu’à ce jour, le personnel dit enregistré déjà quatre mois de salaire. C’est-à-dire Juin, juillet, août, septembre et depuis quelques jours octobre.

Le personnel des filiales du groupe Mémo, souligne également une absence des couvertures sociales. « Pas de cotisation à la CNSS, alors qu’une quote-part est soustraite dans nos enveloppes », dégaine un agent en colère.

Une situation salariale ambivalente ayant pour conséquence, les impayés de loyer, de scolarité.  « Même lorsque l’un d’entre nous est malade ou un enfant du personnel, nous n’avons pas le soutien du groupe », s’offusque notre interlocuteur.

Fait plutôt curieux, l’attitude de la direction, qui au lieu de trouver des solutions, fait plutôt dans l’intimidation et les menaces.

De son côté, la direction s’est plutôt dit surprise de cette agitation de son personnel. Selon elle, les négociations ont été ouvertes et les revendications du personnel des entreprises du groupe prises en compte. Mais, Stenne Augustin Doupassou, reconnaît que « nous avons effectivement péché au départ parce qu’il n’y a pas eu de communication. Mais cette communication, nous l’avons établie à partir du 5 octobre et ensuite par la désignation d’un médiateur qui devait rester en contact avec eux ». Et de poursuivre, « l’employeur a donné toutes les assurances et demandé au collectif et à l’ensemble du personnel de lui donner trois mois au plus pour ramener cette situation à la normale ».

Rassurant sur les engagements à respecter, l’administrateur du personnel dit espérer qu’une main noire ne se cacherait pas derrière ce mouvement.  « Ce n’est pas de la politique que nous faisons. Il s’agit d’une entreprise gabonaise. Nous espérons seulement qu’il n’y a pas une espèce d’instrumentalisation derrière cela, sinon on ne comprendrait pas que le collectif rame ainsi à contre-courant, c’est-à-dire contre ses propres intérêts. »

 

 

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