Ayant passé plus d’un mois à la prison centrale d’Oyem dans la province du Woleu Ntem, les anciens candidats à la dernière présidentielle d’août dernier Mike Jocktane, Terence Gnembou Moutsona et Joël Kassoum Nondg Assoumou ont été mis en liberté provisoire le 13 septembre dernier. Arrêtés le 05 septembre, puis mis sous mandat de dépôt le 11 du même mois, en attendant leur procès, ils sont poursuivis pour des faits « d’association de malfaiteurs » et « d’allégations mensongères ».
Porteurs d’une lettre aux autorités de la sous-région, qui étaient présentes en Guinée Equatoriale, Mike Jocktane, Terence Gnembou Moiutsona et Joël Kassoum Ndong Assoumou avaient été interpellés à la frontière du Gabon et la Guinée-Équatoriale. Présentés devant le parquet d’Oyem, ils avaient été mis sous mandat de dépôt le 11 septembre dernier, pour des faits, « d’association de malfaiteurs, d’allégations mensongères, et de complicité d’allégations mensongères ».
Il faut dire que la lettre dont-ils étaient porteurs, l’une était destinée au vice-président de la Guinée-Équatoriale, Théodoro Obiang Nguema Mangue. La lettre qui avait attiré l’attention des autorités judiciaires, demandait un retour à l’ordre constitutionnel, suite au coup d’Etat perpétré par le Comité de la transition et la restauration des institutions et suivie de l’annulation d’élection présidentielle.
Quelques jours avant leur sortie de prison, leurs avocats avaient lors d’une conférence de presse dit leur surprise, sur la fixation faite sur la lettre adressée à l’autorité de la Guinée-Équatoriale, alors que le même contenu était adressé au président de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadera facilitateur pour le cas Gabon.
Après une première liberté provisoire sollicitée par leurs conseils, qui avait été rejetée, ils ont finalement obtenu une liberté provisoire le 13 octobre dernier.