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Elections générales et climat politique délétère| la position de l’Udis

Alors que le climat politique est de plus en plus tendu à moins de deux mois des élections générales, avec notamment la modification de la loi électorale et autres tensions entre acteurs politiques, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale a appelé à l’apaisement. Pour le parti que dirige Hervé Patrick Opiangah, en cette période électorale, il est bon que l’hospitalité gabonaise demeure et que chaque candidat se sente chez lui, partout sur le territoire national.

Lors de son troisième point de presse tenu à Libreville, le 20 juillet dernier à la maison du citoyen, L’Udis, parti de la majorité présidentielle, est largement revenu sur le climat politique tendu ces derniers temps, avec notamment la modification de la loi électorale. De la bouche de son porte-parole, Jo Dioumy Moubassango , il s’agit d’une atmosphère délétère, « qui ne renvoie pas la meilleure image de la politique et de la démocratie gabonaise ».

Pour éviter un débrayage, l’Udis a appelé à la retenue, à la sagesse et à l’humilité. « Ces notions qui font partie de nos valeurs traditionnelles doivent porter les échanges entre les acteurs politiques du Gabon ».

Pour l’Udis, son appel vise à « consolider la cohésion nationale et le vivre ensemble, tant prônée par le Gabon ».

Au sujet de la modification de la loi électorale, à l’origine de nombreuses tensions ces derniers temps, le parti de Hervé Patrick Opiangah fait le constat suivant: « aucune loi n’interdit formellement, la modification du code électoral en année électorale. Ce qui est interdit fait constater l’Udis, par les dispositions de la loi, est  de procéder à un redécoupage électoral en pleine année électorale, si tel avait été le cas, le Gabon notre pays, serait tombé sous le coup d’un renvoi de la date de la tenue des élections générales, à plus d’une année ».

 A en croire Jo Dioumy Moubassango, s’il y avait à dire, ce serait sur le fait de l’opportunité d’une modification du Code électoral et pas sur le fait que la protestation soit adossée sur la loi. L’Udis recommande de rechercher la manifestation de la vérité et le respect de la loi arrêtée de manière consensuelle. «Ces questions-là, ne devraient plus faire l’objet d’un tel déchirement entre frères et sœurs du même pays», considère l’Udis, pour qui seul devrait compter, «l’intérêt supérieur de la Nation».

 

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