Après Paulette Missambo qui a annoncé en mai dernier sa candidature à l’élection présidentielle, à Oyem, dans la province du Woleu Ntem, Albert Ondo Ossa, un membre fondateur de la plateforme Alternance 2023, a déclaré sa candidature le 19 juin à Jeune Afrique. Actuellement en opération de charme en Europe, l’ex ministre de feu Omar Bongo souhait briguer le mandat présidentiel au compte de la place forme de l’opposition.
Raymond Ndong Sima, Mike Jocktane, Paulette Missambo, les personnalités politiques de l’opposition et membre de la plateforme Alternance 2023 qui ont déjà déclaré leur candidature. Reste maintenant à savoir qui la plateforme politique ayant pour ambition de « sécuriser les résultats sortis des urnes ; de travailler en toute confiance à la réalisation de ces objectifs et de créer un nouveau rapport de forces face au pouvoir ; de mettre au service du groupe, et chaque fois que besoin, les moyens humains, financiers et matériels requis pour l’action ; d’accepter le consensus comme mode privilégié de prise de décision ; de désigner, dans toute la mesure du possible, des candidatures consensuelles aux différentes élections », va désigner comme son candidat.
Un autre membre de cette plateforme politique vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de cette année. Il s’agit du Pr Albert Ondo Ossa. L’ex ministre de feu Omar Bongo l’a fait savoir le 19 juin dernier à Jeune Afrique. Il est actuellement en opération de charme en Europe.
En février dernier lors d’une conférence de presse à Libreville, Albert Ondo Ossa avait annoncé trois prescriptions essentielles pour l’opposition : éviter de boycotter les élections ; ne pas céder aux appels à la candidature unique ; accepter que l’élection présidentielle de 2016 soit derrière et se concentrer sur la prochaine présidentielle et sur la nécessité d’une alternance sans heurts au sommet de l’Etat. Pour l’opposant, le boycott sert le pouvoir « et tous ceux qui prônent cela sont suspects ».
De même, avait souligné Albert Ondo Ossa, la candidature unique n’est pas la panacée, « nous sommes passés par là en 2016 et le résultat nous le connaissons tous, aussi bien de la manière dont cela s’est concocté, une véritable mascarade à la PDG. Sans révéler les véritables dessous d’une telle proposition, je me limiterai à dire qu’il s’agit d’un piège de plus contre l’alternance,.
Reste maintenant à savoir qui la plateforme Alternance 2023 soutiendra-t-elle.
