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Conflit Homme-faune| la faim menace dans l’Ogooué Ivindo

Si le gouvernement a promis tout faire pour mettre fin à ce conflit, dans la province de l’Ogooué Ivindo, une semaine après la déclaration de politique générale du Premier ministre, fils de la province, c’est la panique. Là-bas, notamment à Mékambo, la faim menace les populations.  Face au conflit, les planteurs ont organisé une manifestation. Vêtus de noir, ils ont interpellé le gouvernement sur la situation.

 Le conflit homme-faune dans l’intérieur du pays, a atteint un niveau très inquiétant. Au point qu’à ce jour, les éléphants endeuillent les familles, en plus de détruire les plantations des populations. C’est tout le sens de la manifestation qui a eu lieu ce jour mardi 31 janvier, à Mékambo, dans la province de l’Ogooué Ivindo, où les planteurs vêtus de noir, ont tenu à manifester leur colère. En effet, les planteurs  dénoncent le silence complice des autorités, avant d’interpeler à nouveau le gouvernement sur le conflit qui a pris d’autres proportions.

 « La faim menace à Mékambo». « Nos parents meurent à cause des éléphants qui sont plus protégés que les hommes ». « Nous avons un problème avec les éléphants et ceux qui ont pris des lois pour autoriser les éléphants à être au-dessus nous ».

Il faut dire qu’à Mékambo, à moins de 7 mois, la circonscription a enregistré au moins 5 morts, tous tués par des éléphants. Qui dévastent, à leur passage, les plantations des populations.

 C’est donc vêtus de noir que les habitants de la ville ont  manifesté en présence du préfet de la Zadié .

 «la violence n’est pas que physique». « La loi qui protège les éléphants est une forme de violence contre les populations (…) Nous prenons le silence du ministre Lee White comme une non-assistance à population en danger ». « Nous, populations de Mékambo et de tous les villages du département de la Zadié dont vous avez la charge, sommes rassemblés à cet endroit abritant votre siège de commandement pour vous exprimer notre cri d’alarme, de psychose, et d’amertume face à l’insécurité, aux menaces, aux destructions quotidiennes de nos cultures agricoles et aux agressions physiques ces derniers jours dans notre localité par les éléphants », ont -ils fait savoir.

 

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