En résidence surveillée depuis ses ennuis judiciaires, Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale, aujourd’hui leader du parti les Démocrates et probable adversaire d’Ali Bongo en 2023, a comparu devant la Cour d’appel de Franceville le 16 décembre dernier. Le verdict dans cette affaire de « délits d’importation des biens ou marchandises prohibées, en crime de blanchiment de capitaux », sera connu le 23 décembre prochain.
Devant les juges de la Cour d’appel de Franceville, le 16 décembre dernier, Guy Nzouba Ndama devra attendre jusqu’au 23 décembre prochain, date du verdict de l’affaire de « « délits d’importation des biens ou marchandises prohibées, en crime de blanchiment de capitaux ». Dans cette affaire, le ministère public a requis trois mois d’emprisonnement avec sursis, pour l’actuel président des Démocrates et probable candidat à la prochaine élection présidentielle.
Ses avocats ont refusé cette condamnation. Prenant les dispositions du Code des douanes, l’infraction douanière pour laquelle le prévenu est poursuivi ne tient pas.
Guy Nzouba Ndama, avait été interpellé en septembre dernier, alors qu’il était de retour du Congo Brazzaville, avec des valises d’argent, estimées à plus d’un milliard.
Lors d’une déclaration de presse, il y a quelques jours à son siège, son parti Les Démocrates, avait dénoncé, une « violation flagrante des droits par des agents de l’État, méconnaissant sciemment ou inconsciemment la bonne application des textes douaniers en vigueur dans l’espace Cemac ». Et avait dit craindre, la « condamnation qui pourrait avoir des conséquences sur la paix sociale et civile »
