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Mairie de Libreville| Une grève menée par un groupe de frustrés ?

Entamé depuis trois semaines déjà, le mouvement d’humeur illimité qu’observent actuellement les agents municipaux n’a pas lieu d’être, estiment certains, notamment la coalition Dynamique communale et Sylam. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les deux formations syndicales font état d’une grève motivée pour des traitements de faveur individuels de quelques cadres et agents frustrés.

 

Si les points de revendications demeurent les mêmes, seulement, la grève lancée depuis trois semaines déjà par la coalition Fal-Sylaml ne se justifierait pas. Pour la coalition Dynamique communale-Syam, les raisons de ce mouvement de grève restent inconnues par les agents municipaux et l’administration municipale. C’est en tout cas, ce qui est écrit noir sur blanc dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

Pour la coalition Dynamique Communale- syaml, leurs collègues des syndicats Fal et Sylaml, n’ont pas respecté la procédure qui devrait conduire au déclenchement de ce mouvement de grève. Pour déclencher un tel scénario, souligne la coalition, l’institution municipale dispose plusieurs cadres de dialogue social, notamment « la consultation et la médiation ». « Chers agents municipaux, allons-nous soutenir une grève qui risque de retarder l’aboutissement de nos attentes », s’est demandée la coalition dans le communiqué.

Soulignant en outre, avoir proposé le 17 août dernier, la mise en place d’un cadre de négociation entre les deux parties, « comme, il est de coutume dans nos traditions africaines. En cas de crise, les hommes se retrouvent et se parlent pour trouver des solutions aux problèmes posés ».

Rappelant que, pour une sortie de crise, l’administration municipale a convié les grévistes autour d’une table, « grand fut notre étonnement de constater que ces derniers ont une fois de plus brillé par la politique de la chaise vide, en opposant à l’administration un refus catégorique à cette main tendue ».

Pour la coalition Dynamique Communale- Syaml, « ces agitations auraient pour but les traitements de faveurs individuelles de quelques cadres et agents frustrés connus de tous ». C’est pourquoi, la coalition fustige le caractère « ambivalent et ambigu de certains leaders syndicaux à la fois juge et partis ». « Autrement dit, ils sont à la fois leaders syndicaux et conseillers des DG de la mairie de Libreville. Un statut, souligne la coalition Dyncom-Syaml « qui donne à ces derniers des traitements de faveurs exceptionnels de l’administration municipale et les propulsent au sommet de la hiérarchie de la grille salariale ».

Autant dire que la grève des agents municipaux connaît des sons de cloche différents. Mais seul l’avenir édifiera l’opinion.

A suivre

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