Ayant pour ambition de mettre fin à toutes pratiques ternissant l’image de la Gendarmerie nationale, Yves Barassouaga, a, à nouveau, rappelé ses troupes à l’ordre lors de la cérémonie des « grandes couleurs. » Le patron de la Gendarmerie nationale a promis de sévir ceux qui ne veulent pas « abandonner les mentalités rétrogrades de racket qui ternissent l’image » de ce corps.
Après plusieurs rappels à l’ordre qui n’ont apparemment rien donné, le commandant en Chef de la Gendarmerie nationale est à nouveau monté au créneau, il y a quelques jours, à Owendo, lors de la cérémonie des grandes couleurs. Yves Barassouaga est déterminé à mettre fin aux pratiques peu orthodoxes qui ternissent l’image de ce corps. C’est en tout cas, le message qu’il lancé à l’endroit de ses troupes. « Nous allons poursuivre la lutte contre les brebis galeuses qui ne veulent pas abandonner les mentalités rétrogrades de racket et autre comportement qui ternissent l’image de l’Arme », a-t-il clamé haut et fort.
Rappelant au passage avoir déjà sévit sévèrement 214 gendarmes, depuis le début de l’année pour : « cupidité, racket, abandon de poste, insubordination, absence illégale, manquement aux règles d’exécution du service et manque de professionnalisme« .
» Je rappelle que le commandement a pris la décision d’interdire l’exercice de la police de la circulation routière dans le Grand Libreville, à l’exception des postes situés sur la route nationale, du fait principalement de la mauvaise exécution de ce service par les militaires de l’Arme« .