En détention préventive depuis 2019 et aujourd’hui condamnés, Christian Patrichi Tanasa et Ike Ngouoni, ont été transférés en prévention A, encore appelé ‘’Chine populaire’’, au regard du nombre de détenus qui y sont. Avec eux, Jean Aimé Nziengui, ancien directeur technique à l’ARTF et l’aide de camp de Brice Laccruche Alihanga, Yoanis Kongo.
C’est depuis le mercredi 27 juillet dernier, soit un jour après la condamnation pour 8 ans de réclusion criminelle d’Ike Ngouoni et d’une semaine pour Patrichi Tanasa, condamné à 12 de réclusion criminelle que les personnalités ont changé de cellule. Les deux condamnés, ex DG de la GOC et ancien porte-parole à la présidence de la République, étaient en isolement depuis leur incarcération à la maison d’arrêt de Libreville, dans le cadre de l’opération Scorpion. Une détention en isolement en « violation des dispositions en vigueur en matière des droits humains, estime l’ONG SOS prisonniers.
Ils sont désormais en prévention A, communément appelée ‘’Chine Populaire’’ ». Deux autres détenus ont été également transférés dans ce milieu, il s’agit de Jean Aimé Nziengui, ancien directeur technique de l’ARTF et de Yoanis Kongo, ancien aide de camp de Brice Laccruche Alihanga.
Il faut dire que la prévention A est appelée ‘’Chine populaire’’, du fait du nombre de détenus qui y résident, soit « 724, dont 285 condamnés », renseigne SOS prisonniers du Gabon, qui a révélé cette information de transfert sur sa page Facebook.
Contenant 21 quartiers, dont trois A B et C qui sont « exclusivement réservés aux cadres de la République, aux fonctionnaires », c’est pourquoi, SOSPG invite « l’administration pénitentiaire à bien vouloir affecter ces quatre détenus susmentionnés, dans l’un des quartiers de fonctionnaires ».
Comme, il espère que désormais les prisonniers bénéficieront de leurs droits à la communication (téléphoner au service social), le droit à la promenade, le droit à prier en communauté. « Et doivent êtres détenus dans des conditions décentes conformément aux règles Nelson Mandela », rappelle SOSPG.
Conformément à l’arrêté 0018/MJGS/CAB du 16 juillet 2014, portant règlement intérieur des établissements pénitentiaires, dont l’article 31 prévoit que « l’isolement d’un détenu ne peut excéder 60 jours et la mesure de mise en cellule d’isolement doit être prononcée par la commission de discipline, suite à la faute d’un détenu », SOSPG demande que soit levé l’isolement des détenus encore affectés dans ce milieu.