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Mairie de Libreville| le non-respect du protocole d’accord fâche le Sylaml

Assimilant l’attitude de l’autorité municipale comme une forfaiture, avec pour but de nuire aux intérêts des agents municipaux de la commune de Libreville, le Syndicat libre des agents de la commune de Libreville a décliné l’offre de Christine Mba Ntutume, pour participer aux travaux de la commission consultative. Pour la structure syndicale que dirige Joe-Fred Madouta, l’heure de faire dans le dilatoire et la distraction est révolue.

 

Invitant les partenaires sociaux (deux de leurs membres) à prendre part aux travaux de la commission consultative constitutifs aux résolutions du protocole d’accord du 22 avril dernier, Christine Mba Ntutume a cru bien faire. Mais c’était sans compter avec l’énergie qui habite les partenaires sociaux de la mairie de Libreville, qui ont décidé de mettre un accent sur le bien-être des agents municipaux. Le Syndicat libre des agents de la mairie de Libreville a tout simplement refusé cette offre. Dans une correspondance adressée au maire de Libreville et parvenue à notre rédaction, Joe Fred Madouta, son président, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire tout le mal qu’il pense de l’attitude et de la démarche Christine Mba Ntutume, la maire de Libreville. Une attitude qu’il assimile à une « forfaiture », avec pour but de « nuire aux intérêts des agents municipaux ». Pour appuyer cette affirmation, le Sylaml prend pour preuve, l’insouciance de l’autorité municipale à satisfaire les revendications légitimes des agents municipaux. Ce, alors même que la structure syndicale a fait « preuve de bonne foi, en répondant favorablement à l’appel relatif aux travaux de la commission administrative paritaire tenue en novembre et janvier derniers, contre l’avis de nombreuses personnes qui ne faisaient pas confiance à l’administration municipale ».  

 Il Faut dire que 09 mois après la tenue de ces assises rien de concret n’est sorti des tiroirs de l’actuelle maire de Libreville.

Parmi les décisions prises, il y avait entre autres, la mise en place d’un comité de suivi. Celui-ci avait pour but de travailler de concert avec l’administration, mais il est toujours absent. Comme se payer la tête des agents municipaux, ce n’est qu’à deux semaines seulement de la trêve, qu’une réunion a été convoquée. Le Sylaml, y voit un manque de « volonté de coopération et de mépris des partenaires sociaux ». Ce n’est pas tout.

 Dans les points de revendications, il y avait seulement un point relatif au départ des fonctionnaires et autres agents du privé qui ont pris le contrôle de la mairie de Libreville, au détriment des agents municipaux eux-mêmes. « Ce point ne vous préoccupe pas, alors qu’il s’agit d’une revendication principale et fondamentale, à laquelle vous avez fait semblant d’accéder et de graver sur le marbre du protocole d‘accord, pour tromper les partenaires sociaux, afin qu’ils signent ledit protocole », dégaine le Sylaml.

 Au regard de tous ces manquements, souligne le Sylaml, et « techniquement, il n’est plus possible de convoquer une commission consultative, les délais ne permettent plus, vu qu’il est indiqué à l’article 9 de l’arrêté n°000263/CL/DGAAJ/DR que les dossiers et la convocation doivent parvenir aux commissaires 15 jours avant la tenue des travaux.

Pour le Sylmal, Christine Mba Ndututume a décidé de placer son mandat sous le « sceau de la violation des textes municipaux et la destruction des carrières et aspirations des agents municipaux ».

A suivre.

 

 

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