Comme bien d’autres partis, regroupement et personnalités politiques ayant élaboré un mémorandum pour les élections avenir, le parti politique, Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (REAGIR) a, lui aussi, présenté plusieurs points à la presse le mercredi 29 juin, pour la tenue des élections apaisées, transparentes et crédibles. Le parti de l’opposition exige dores et déjà, l’élection pour le renouvellement des instances du Centre national des élections dont le mandat a pris fin depuis deux ans déjà.
Faisant allusion à la crise sociale qui secoue le pays actuellement, pour Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (REAGIR), « l’éviction du système PDG à l’origine de cette gangrène » est plus qu’urgente.
Pour cela, il faut nécessairement organiser des élections justes, apaisées, crédibles et transparentes. C’est dans ce cadre que Réagir a présenté, le mercredi 29 juin, à la presse son mémorandum. Selon les initiateurs de ce projet, il s’agit d’un document visant à « mobiliser le peuple gabonais autour d’un processus électoral apaisé, crédible et honnête ». Ce d’autant plus que, pour Réagir, le code électoral élaboré à Angondjé, « a institutionnalisé la fraude »
Il faut dire que ce document a surtout été élaboré pour éviter les évènements précédents ponctués par des bains de sang. « Les seuls cas de violence collective sont invariablement liés à la contestation des élections depuis l’avènement de la démocratie en 1990 », le parti dit vouloir en finir pour « pouvoir vivre un jour cette expérience inédite où, au terme d’une élection présidentielle, le vaincu, quand bien même chef d’État sortant, reconnaît sa défaite et félicite le vainqueur, les deux organisant une passation pacifique du pouvoir », a rappelé son secrétaire général, Jean Valentin Leyama.
Pour François Ndong Obiang, président de cette formation politique, il s’agit d’une question urgente de revisiter le dispositif électoral avant les prochaines élections. « Nous allons réagir en conséquence et en toute responsabilité ! Voilà pourquoi nous demandons de façon pressante et urgente des assises politiques nationales pour revisiter le dispositif le dispositif électoral actuel afin de garantir une alternance démocratique apaisée, tout en invitant le gouvernement à mettre en place un nouveau bureau devant conduire le CGE parce que l’actuel a épuisé le temps de deux mandats autorisés par la loi depuis avril dernier ».
Ce travail sera remis au gouvernement gabonais et aux amis du Gabon, a rassuré le directoire de Réagir.