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UOB| Champ de maïs devenu ?

Alors qu’il est fait état dans ce temple du savoir d’un phénomène d’insécurité grandissante, un autre cas est venu se greffer à d’autres maux que connaît actuellement l’Université Omar Bongo. Des commerçants et cultivateurs qui exercent librement et  en toute  quiétude. Ces derniers ont été priés de libérer les lieux dans un délai de huit jours.

UOB, temple du savoir ou champ de maïs ? C’est la grande question que se pose l’opinion au lendemain de la décision du ministère de l’Enseignement Supérieur de sommer, par voix d’huissier de justice, les commerçants et autres cultivateurs.

En effet, depuis plusieurs années, il a été constaté que l’Université Omar Bongo abrite plusieurs champs  et autres activités commerciales. Une situation qui a pour conséquence, des cas d’insécurité au sein de la plus grande et ancienne université du pays.

 Il y a quelques semaines déjà, le recteur de l’UOB était monté au créneau en annonçant des poursuites judiciaires à l’encontre les auteurs des actes de vandalisme perpétrés dans les amphithéâtres et autres bureaux de l’institution académique.

Déterminée à mettre fin à ce phénomène d’insécurité, la direction générale du Centre des œuvres universitaires a sommé, par voie d’huissier de justice, les cultivateurs et autres commerçants exerçant illégalement au sein de ce temple du savoir, afin qu’ils libèrent les lieux.

«Quatre ministres sont descendus dans le campus et ont constaté effectivement qu’il y avait des utilisations illicites. Et des instructions ont été données aux autorités universitaires, dont le Centre national des œuvres universitaires, d’assainir le campus en déguerpissant, en enlevant tous ces commerçants et tous ces agriculteurs que nous voyons depuis des années»,  a fait savoir le directeur général du CNOU, Jean Noël Eya.

Il faut dire que ce n’est pas la première sommation. Ces derniers ont déjà été interpellés sur la situation mais n’ont pas daigné partir. Des cas de récidivistes ayant conduit les autorités du CNOU à sollicitet les services d’un huissier de justice. Reste maintenant à savoir qui avait donné l’ordre à ces gens d’exercer librement leur activité au sein de l’uob.

Érigée entre plusieurs quartiers du deuxième arrondissement, Boulevard, Plaine Orety et Derrière la prison, l’UOB sert de lieu de passage aux riverains.  L’absence des commodités aidant, (barrière, éclairage et gardiennage), résultat,  le campus est depuis de longues années à la merci des actes pernicieux.

 

 

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