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Gabon : Quid du goût de la petite baguette?

Malgré les injonctions du gouvernement relatives au maintien du prix de la baguette de pain à 125 francs CFA, la réalité sur le terrain est tout autre. Pour imposer le prix de 150 FCFA, les boulangers vendent désormais des bouts de pain de moins de 100 grammes à 75 francs CFA, au grand dam des consommateurs. Mais quid du goût de ces petits pains ?

Là est toute la problématique. Si le gouvernement a réaffirmé le maintien du prix de la baguette de pain à 125 francs CFA, les opérateurs économiques, en l’occurrence les boulangers, n’ont pas manqué d’user de tous les subterfuges pour vendre leur produit à 150 francs. De ce fait, les boutiquiers vendent désormais des morceaux de pain de moins de 100 grammes à 75 francs CFA. «Deux morceau réunis coutent au final 150 francs CFA», a dénoncé un consommateur.

S’il en est ainsi, il est tout de même regrettable de constater le mauvais goût de ce produit. Ces petits pains, comme on les appelle dans les quartiers populaires de Libreville où ils sont vendus, ont bien sûr un goût, mais pas celui du pain. Plusieurs Gabonais pensent que le fait de vouloir que le prix soit maintenu a donné l’occasion aux boulangers de fabriquer un produit populaire et moins cher pour les populations moins nanties. « Même avec du beurre, du fromage, du pâté et du chocolat, ce pain ne fait absolument pas l’affaire. Pire, s’il est accompagné d’une salade ou de n’importe qu’el autre repas. C’est de la vraie merde que nous vendent ces boulangers », lance un consommateur, en colère.

Selon Wikipédia, la baguette de pain est fabriquée à partir de farine, d’eau, de levure et/ou de levain, et de sel. On n’utilise pas d’œuf, de produits laitiers ou d’huile. Elle doit avoir un poids de 200 grammes. A se demander si ces produits entrent dans la fabrication de ces petits pains. Non, répondent en chœur tous ceux qui ont eu la possibilité de gouter à ce pain.

Alors de quoi est-il fait ? Impossible d’avoir la réponse à cette question, au regard de l’omerta imposée désormais dans ce milieu.

Dans ces conditions, où est l’Agasa pour sévir ces indélicats ?

K.D

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